JOSE & THE WASTEMEN en vadrouille au Québec / Juillet 2011. Lundi 18 juillet (jour#03). Deux objectifs : trouver une guitare, trouver une voiture pour filer au Lac Saint-Jean rejoindre Dusty Rem’. Pour la guitare, flemme et manque de temps pour chercher de l’occasion, on passe chez Archambault et je ressors avec un dobro Fender fabriqué en Chine. Je vois déjà la tronche de Rem’ : FENDER et FABRIQUE EN CHINE. Oulalalalalalahhh … Je m'imagine déjà fouetté à grands coups de cordes (tirant 18-76) la tête dans un Super Lead chauffé à blanc par une Les Paul Junior, et autres sévices du même acabit. Pardon Rem', j'ai pêché. |
Pour la voiture, Dimitri n’a pas récupéré l’adresse de la boite de location et nous avons toutes les peines du monde à retrouver le contact. Ni lui ni moi n’avons d’ordinateur. J’ai même pas emmené mon téléphone (sinon c’est vraiment pas des vacances). Bienvenu en 1995. On arrive tant bien que mal à se faire aider par un employé de centre commercial, faute de mettre la main sur un cyber-café. La boite de location s’avère être à Chaille, pas loin de Péta-Ouchnok. Et avec la canicule moite qui pèse sur Montréal, ça s’annonce assez groovy. De fait on va mettre plus de deux heures pour arriver à bon port. « Des voitures oui on en a, mais vous avez réservé ? » Non. Va falloir revenir le lendemain. On reprend le bus direction centre-ville pour aller au Parc Lafontaine, ayant appelé Annie (du réseau Flashfalcon Québec) d’une cabine téléphonique pour la retrouver là-bas. Il doit faire quelque chose comme 40 degrés Celsius, sans exagérer. On sue, on colle, on pue, tout va bien. On achète un 6-pack avant de se poser au Parc. Sur le chemin, on croise un mec qui se trimbale avec un perroquet sur chaque épaule. Visuellement c’est joli et cool, mais auditivement parlant c’est strident, très strident. Les deux magnifiques volatiles lui hurlent non-stop dans les esgourdes à 115 décibels (chacun). Soit le mec est sourd, soit il est sourd. Annie et son futur mari, membre des Moshines (le monde est petit) arrivent. On a à peine le temps de siroter un houblon malté en jouant du dobro qu’une pluie même pas rafraîchissante se met à tomber. On hésite à rester sous un des arbres du parc le temps que ça passe. Mais ça empire et mes origines campagnardesques me font dire qu’il n’est pas judicieux de rester sous un arbre par un tel orage; lequel se transforme en mousson. On se met finalement à courir vers le café le plus proche, spécialisé dans le cycliste, il faut de tout pour faire un monde. On ne distingue plus rien au dehors, un mur de pluie empêche de distingue quoi que ce soit à plus de un mètre. Impressionant. Après avoir siroté nos cafés en papotant rock’n’roll et projets au Québec, nous ressortons. Annie et son chum filent se reposer d’un week-end long et chargé, et nous repartons nous balader avec Dimitri. |
En repassant par le parc, nous découvrons que l’arbre dont il était question ci-avant est joliment coupé en deux, avec un amas de grosse branches agonisant un peu partout autour. Pfiouuuuu ... On est peu de choses. Nos déambulations nous ramènent à l’Esco pour le soir, puis à une courte nuit en commun dans une auberge de jeunesse. Demain, les choses sérieuses commencent. |
8 août 2011
QUEBEC 2011 / rapport / jour 03
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je n'ai que deux mots à dire: "MERCI SEB"! grace à toi mon baby blues c'est eclipsé l'espace d'un instant!alexk
RépondreSupprimersi en plus on arrive à faire anti-blues alors c'est cool ! repose toi bien !
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