30 janv. 2006

Firecrackers, Flashfalcon, Duster 71 au Lyon's Hall 2006

Préambule : pas de photos (encore) car archive récupérée sur myspace, qui a tout jeté, merci, c'est super.

Le Lyon's Hall ça paye pas de mine comme ça.

Je connais certaines chochottes musiciennes qui auraient pris peur juste en rentrant dans l'endroit, fort peu chauffé encore à notre arrivée. L'aspect brut et vieillot du bâtiment, une baraque de 3 étages, est loin des SMAC et des grosse salles équipées dans lesquelles on a parfois la chance de jouer.
Mais on sent que ça tourne à la passion. Olivier, maître des lieux, s'occupe aussi de faire des locaux de répétition au rez-de-chaussée, on entend des groupes répeter, un autre enregistrer (sous la houlette de Géo Poutretout, ingé son des Bad Chickens avec qui on a joué la semaine précédente, le monde est petit).
C'est vivant.

Nous rencontrons enfin DUSTER 71 et FLASHFALCON "en vrai" et le courant passe bien tout de suite entre tout le monde. Les balances sont assez laborieuses car le lieu n'a pas encore pris toutes ses marques sur ce sujet. Faut dire qu'on n'a pas spécialement aidé car les trois groupes jouent FORT sur le plateau.
Mais bon comme d'habitude finalement "ça le fait".
Notons quand même la perte non négligeable (_ _ _ euros) d'un de mes bouchons auditifs "moulé sur la bête" que j'ai cru malin d'enlever un instant pour mieux écouter je-ne-sais-qui me dire je-ne-sais-quoi : le bouchon est tombé de mes doigts, et dans une lenteur infinie est aller rebondir sur mes pieds pour aller se ficher dans LE SEUL trou de 10 cm2 sur la scène (sous le praticable batterie). Au ralenti, comme dans les films.
J'aurais voulu le faire exprès, j'y serais pas arrivé.
Impossible de démonter toute la scène pour ça .... Dans des siècles quelqu'un trouvera mon bouchon sous cette scène. Penser à contacter les mecs de "Retour vers le futur" et me le renvoyer SVP je peux pas m'en repayer .... Bref ...
Balances torchées et hop, on peut renchainer sur les binouzes. Cinq packs de 25 dans les loges, ça c'est du savoir vivre.


21h00 : "le public a répondu présent" comme on dit dans Rock & Folk : une bonne grosse centaine de personnes a investi le lieu, c'est enfumé, on se marche dessus, il n'y a pas que des paires de couilles, beaucoup de verres de bières levés pour pouvoir se déplacer : c'est parfait.
Les FLAHSFALCON commencent très fort avec un set bien punchy, ils avaient bien la classe sur scène, et pour un premier concert (j'ai encore du mal à y croire) c'est carrément terrible. J'ai hâte d'avoir une démo à me mettre sous la dent.
Pour DUSTER 71 c'est moins facile car ils sont en formule trio depuis très peu (le sujet ayant l'air douloureux je ne me suis pas étendu sur la question). Ça manque un chouilla de gratte au début, ce qui est rageant vu le jeu de Rémi, totalement parfait. Mais le set monte en intensité et c'est chauffé à blanc par leur reprise tendue de "Riff Raff" (AC/DC, album "Powerage" pour ceux qui ne sauraient pas) que je me dis "merde c'est la dernière de leur set-list ça va être à nous, et les deux groupes ont carrément poutré".

Bon, je ne vais pas m'étendre sur notre set car c'est difficile de se juger mais en tous cas, on s'est encore fait grossement plaisir. Et même plus : je pense que ce concert a été notre meilleur parce que avec l'ambiance de la journée, des gens dans la salle, de l'orga, je ne sais pas ...
Je trouvais ça assez magique et simple en même temps.

On notera pour la bonne bouche qu'un gars (répondant au doux surnom de "C15", vous allez savoir pourquoi bientôt) a pas arrêté de nous faire des doigts, de nous tirer la langue etc.etc. mais dans un "bon esprit" (oui je sais c’est des trucs durs à comprendre dans le monde merveilleux du rock'n'roll mais c'est comme ça).
A un moment de la fin du set il a sorti sa bite devant Yann et a commencé à se la secouer méchamment. Je suis intervenu en le poussant du pied, et avec le pied directement sur l'organe, je tiens à le préciser. Il n'a pas arrêté pour autant. Je me démenais sur mes quatre cordes en me disant "merde tu viens quand même de lui toucher la bite avec ton pied, c'est quoi cette soirée de niqués ?").
J'ai pas eu le temps de penser trop longtemps. Il a enchaîné en prenant mon manche de basse à pleine main pour le lécher goulûment. J'ai du m'accroupir pour continuer à jouer. La tête de yann quand je me suis tourné pour faire comprendre aux gars que "on-continue-on-continue-je-gère" restera à jamais dans ma mémoire. Ce con m'avait même léché le bras, j'étais tout gluant.
A la fin du concert il s'est avachi sur la scène pendant notre note finale et apocalyptique : je me suis dit que comme apparemment ce mec ne se déplaçait pas pour rien pendant les concerts, autant lui en donner pour son argent : je me suis joyeusement jeté sur lui et lui ai asséné quelques coups avec ma basse en toute sympathie (oui je sais c’est des trucs durs a comprendre dans le monde merveilleux du rock'n'roll mais c'est comme ça). Et Yann a participé joyeusement lui aussi (merci Yann).

Après, la routine merveilleuse du stand à tenir, des coups à boire avec quasi tout le monde etc. Tony et Yann ont du rentrer sur Grenoble, on est donc restés là-bas avec Dennis (tiens donc ...) jusqu'à plus soif, avant d'aller buller puis dormir chez des potes à lui qui nous ont dorloté bien comme il faut (merci encore, et bisous à Alvarez le petit chat minouminouminouminouminouminou). A tel point que nous avons eu l'honteuse flemme de filer chez les gars du public qui nous invitaient à une fête chez eux (désolé les mecs, on était VRAIMENT nazes).

Bon. A quand le prochain ?

Ah j'allais oublier : "pourquoi C15 ?"
Parce que la dernière fois qu'il avait croisé les gars de Flashfalcon, le monsieur s'était mis à tambouriner sur le C15 (une camionnette utilitaire de marque française) avec son organe manifestement très multifonctions.

24 janv. 2006

Firecrackers à Courchevel, c'est possible.

Courchevel et rock n' roll a va moyennement ensemble.

Mais finalement a le fait quand tu as les Bad Chickens avec toi. Dj ils arrivent avec du matos de sono qu'ils installent (merci) et tu squattes leurs amplis (merci) parceque la twingo-firecrackers elle rentre moins de Marshall et de Orange et de Ampeg que le camion de Pat-Chicken (merci).
Patron du bar qui a peur aux balances (un classique), sandwich sur le pouce 15 mn avant de jouer (supra classique), public qui comprend pas trop ce qui lui arrive sur la première chanson ("ils ont commencé, là ?!?").

A priori a l'a pas trop mal fait, c'était cool, même si Laurence Ferrari, qui trône sur les plaquettes de présentation de la station, n'a pas jugé utile de venir (sniff).

Place aux Bad Chickens, refrains de folie, cuts, paf, stash, slip-tendu, dans ta face.

Biture de bon aloi dans le bar, départ à un bar de nuit où je craque avec une bouteille de champagne négociée la montagnarde : "si-si !! je suis saisonnier je dame les pistes" que l'on doit boire en 2'37" puisque en fait ils ferment (sympa les gars).

Bad chickens font un scandale a la sortie avec une TCHemoiselle qui leur TCHit d'aller niquCHEr leur race sinon elle va appeller ses poTCHes qui vont leur etc etc, un mec essaye de rentrer dans la longue histoire des nez cassés pour rien, mais la baston est mise mal par un dameur de piste qui nous fonce dessus pour disperser l'émeute qui s'annonce.

Départ l’hôtel. Avec Dennis on file chez notre hote (MERCI) Nicolaï où sont hébergés les Bad Poulets. Films de pêche, reportage sur la procréation, poses multiples, gros plans improbables et caméra amateur, avec forcément rasades de bières et bons mots en pagaille ; on retiendra un fameux "mais c'est déjà l'heure de télé-foutre ?" d'un Ulrich au meilleur de sa forme.

Le lendemain (3 heures après) grand beau temps sur la station mais il faut ramener TOny Riffman Grenoble sous peine d'étripage familial. Déception.

Café vite fait, route, local, maison, bain, sieste.