9 août 2011

QUEBEC 2011 / rapport / jour 04

JOSE & THE WASTEMEN en vadrouille au Québec / Juillet 2011.
Mardi 19 juillet (jour#04)
Petit déjeuner diététique et équilibré habituel (œufs, saucisse, bacon, pain de mie toasté, café) et direction la boite de location de voiture, pour récupérer notre Hyundai GSI qui va bien. Le temps de comprendre comment on ouvre les portes, le coffre, comment on démarre, et on décolle en direction du fameux LAC SAINT JEAN.
La route est calme, dégagée, ensoleillée. Dimitri est enthousiaste et prend plein de photos de la route. Je suis un peu plus blasé, ayant déjà habité ici plusieurs années. Et je sais que c’est pas la peine de s’arrêter pour prendre des photos : le paysage ne changera que très peu pendant notre voyage. Chez nous on a l’habitude de changer de décor en faisant deux ou trois heures de route (voire une). Là-bas tu peux rouler 3 heures et avoir l’impression d’avoir fait 100 mètres. Après 6 heures de route et une pause gastronomique (Mc Donald’s sur l’autoroute) nous arrivons à Dolbeau-Mistassini. On est tout ému et stressé avec Dimitri. Dans quelques instants on va voir le seul et unique Dusty Rem’ (certifié "Meilleure exportation du Québec en France depuis belle lurette"), dans « sa » maison avec ses parents, ses filles. Non franchement ça fait un truc.
On se gare, Rémi sort de la maison. Je me dis que ça doit être dur d’avoir sa famille si loin, de les voir une fois par an quand tout va bien. Mais cette idée me passe vite quand je vois son sourire. Il est aussi content que nous, c’est cool de se revoir, ici. On rentre. Il y a des tableaux partout sur les murs, c’est le truc qui me saute aux yeux tout de suite. Il sont l’œuvre de Thérèse, la maman de Rémi, comme je ne vais pas tarder à l‘apprendre. Sinon il y a évidemment des guitares de sorties. Deux nouvelles acquisitions de l’incorrigible Dusty Rem’ : une Dan Amstrong d’époque et une Gretsch des années 60 avec son joli Bigsby (voir les photos ici).
labatt
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Les présentations sont faites avec la famille. Tout paraît naturel et simple. On découvre rapidement que Thérèse et Rémi ADORENT s’ostiner (se chamailler) pour un oui ou pour non, sous l’œil amusé de Vincent, charmant monsieur plein d’esprit et d’à-propos.
Rémi, ravi dans son rocking-chair, a déjà une guitare dans les mains.
 « Mais ça s’peut-tu d’avoir toujours une guitare dans les mains d’même ?!?!? »
Oui Thérèse, ça se peut. Et si ce syndrome était catalogué comme une maladie, elle s’appellerait même La Villeneuvite. Je vous défie de rester quelque part avec Rémi sans qu’il nouille sur une guitare au bout de cinq minutes. Je le soupçonne d’aller aux toilettes avec une guitare quand il le peut.
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Alors qu’on déballe nos affaires (ce qui est vite fait) je présente mon Dobro à Rémi, aussi stressé que si j’allais passer un oral du bac. Il le regarde sans broncher. Une goutte de sueur perle sur mon front. Il l’inspecte de l’œil du connaisseur, mon pouls s’accélère. Il s’assoit dans son rocking-chair et gratouille dessus. Le monde entier me paraît suspendu à ses lèvres, qui refusent de bouger. Je suis vapeur, j’ai des fourmis dans les jambes.
Le verdict tombe.
 « Elle est cool ! ».
Le Québec a vraiment des vertus incroyables.
Nous faisons une petite ballade au bord de la rivière Mistassini avec Remi, ses filles et « P’tit Remi ». C’était le spot d’ado de Dusty Rem’. On se marre à l’imaginer ramener des filles ici, avec son look métal-punk de l’époque.
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Le repas au barbecue qui suit est délicieux, et l’ambiance sereine. Nous nous couchons finalement assez tôt, dans la tente dressée dans le jardin.
Et finalement, on n’a pas du tout commencé à répéter notre formule « à-trois-sans-Mathias » qui est resté « faire des Big Mac pour la France » (je cite).
Alors que le premier concert arrive le lendemain.
Ça ne stresse personne.
Même pas moi.
Le Québec a vraiment des vertus incroyables.

1 commentaire:

  1. raaaaa voui là y'a du style, j'aime, on y est avec toué chez les dusty rem family! ça fait envie aussi

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