23 sept. 2014

PSYCHO BURRITO, Saison 1 épisode 1

Quand Oli Fenec m’a sollicité pour écrire quelque chose sur notre tournée aux USA & Canada de cet été avec les WASTEMEN, j’ai d’abord hésité, par manque de temps. Je n’en ai plus assez pour écrire alors que j’adore ça, mais que voulez-vous, c’est la vie ma bonne dame. J’ai déjà de plus en plus mal à avoir du temps pour la musique. Quand on n’est pas intermittent, c’est pas la forcément la fête.
Et puis finalement je me suis dit que ça ne serait pas si mal, parce que ça me permettrait de liquider une des anecdotes de ce fameux voyage, que j’avais eu le malheur de dévoiler vite fait sur facebook.
Pendant tout notre périple de 3 semaines, qui nous aura vu aller de Rock Island à Montréal en passant par Nashville ou Toronto pendant les 5888 kilmomètres que j’ai conduits intégralement, j’ai laissé le soin à mes comparses, connectés et équipés, de gérer notre présence sur les réseaux sociaux ; pour rassurer tatan Denise ou copine Tartempion. La seule fois que j’ai posté un message, c’était celui-ci :

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Dimanche 20 Juillet 2014.
Vider un bar country à Brownsburg, Indiana, en jouant du rock : fait.
Se jeter d'un pickup sur le coup des 2h du matin, après avoir essayé d'étrangler son conducteur (qui portait un Stetson) : fait.
Se retrouver seul, perdu au milieu des champs en Indiana : fait.
Bloquer un camion au milieu des champs pour essayer de revenir en ville (à Brownsburg, Indiana) : fait.
Finir une soirée en discutant avec un flic américain fan de la femme de Alexandre De Meyer devant un fast-food zarbi : fait.
Être content d'être en vie : fait.
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Je ne m’attendais aucunement au retentissement international qu’allait générer ces quelques lignes, faisant passer la récente guerre au Machinistan ou le renversement de Trükmüsh (j’ai pas tout suivi ces derniers temps) pour des entrefilets de faits divers de la Presse Quotidienne Régionale.
Submergé depuis lors par des millions de lettres de fans angoissés, harcelé jour et nuit dans la rue et à mon domicile, je me devais de vous narrer cette journée par le menu. Cette journée et cette nuit, je préviens, c’est un peu long.
Et comme ça on n’en parle plus, et millions de fans mis à part, mes potes/connaissances/gens que je croise pourront me parler d’autre chose.
Si j’avais dit avoir niqué Kate Moss en sniffant de la coke sur le bureau de Obama, ça aurait été le même tarif. Les premières fois que tu racontes ça, t’es encore dedans (si je puis dire); t’es limite en train de faire de l’Actor’s Studio : « Ouais et là tu vois j’l’ai prise comme ça shlak-shlak ! » à grands renforts de gestes, de mimiques, et d’entrain communicatif. Mais dès la troisième fois, tu t’aperçois que t’es pas acteur du tout, et que finalement tu ne sais pas trop bien raconter ça en vrai, en 3D Haute Définition (la vraie vie, quoi). Ça doit être aussi ma nature, je sais pas, mais donc tout ça pour vous dire que comme ça sera raconté une fois, je serai pas obligé de la raconter à Copinou et Poto en faisant semblant d’être encore à fond, plein d’adrénaline et de rebondissements en-veux-tu-en-voilà.


Et voilà donc la fameuse histoire de… Psycho Burrito. 

J’allume ma pipe au coin du feu, installez-vous confortablement les enfants.
Samedi 19 Juillet.
On se réveille tant bien que mal à Louisville, Kentucky.
wastemen louisville samuel call me bronco

Photo : Samuel n'est jamais fatigué. A fond la forme dès le petit matin.


Après le concert d’hier soir, on a été accueilli chez Samuel, promoteur du concert, qui faisait aussi serveur dans le lieu où on a joué (« Higlands Tap Room »), qui a aussi joué avec nous en formule solo « Samuel St Samuel »,  qui est aussi chanteur guitariste de Call Me Bronco. Et qui revenait hier après-midi de trois semaines de tournée avec ce dernier groupe. Ça fait beaucoup.
L’appartement n’était donc pas dans un état de fraîcheur extrême. Notre gars était manifestement parti dans la précipitation pour ses trois semaines de tournée.
Le festival de chaussettes sales, de slips douteux, de poubelles éventrées, de vaisselle éparpillée (qu’on distingue malgré les nuéees de mouches) est typiquement le genre de truc qui fait que tu n’emmèneras JAMAIS ta meuf’ en tournée. Elle décéderait instantanément, cherche pas.
Félix, notre guitariste canadien « de remplacement » (je vous passe les détails) qui a pourtant un zizi, a carrément préféré dormir à même le sol de notre véhicule de location parqué en face dans la rue.
Moi, qui en ai vu d’autres (aïe, mes rhumatismes), je me suis accommodé d’un canapé ( ?) duquel j’ai du virer plusieurs kilogrammes de ferraille et de bois avant de pouvoir m’y allonger. Alex, notre bassiste franco-américain « de remplacement » (je vous passe les détails) a dormi par terre dans le salon, alors que la teuf' battait encore son plein puisque notre hôte avait aussi invité plein de potes qui avaient de quoi tenir toute la nuit ; et plus si affinités nasales.
Je crois que Niko, notre batteur français « de remplacement » (je vous passe les détails) a dormi sur ce qui avait dû être un fauteuil il y a quelques années (décennies ?). Soda, artiste solo à connaître absolument, et qui a fait quasiment tous les concerts américains avec nous, n’a, je crois, pas dormi du tout. Soda, c’est un vrai.
Tout ceci dit sans aucune malveillance ou mauvaise pensée envers Samuel, qui est un gars en or, un vrai rocker; le cœur sur la main et la bière dans l’autre. Merci Samuel, tu déchires.
Après ce réveil fait de romantisme et de fraîcheur boisée, il fallait penser à ce soir. C’est comme ça que ça marche en tournée : tu te réveilles, t’as du mal, et il est l’heure de se demander : « Et ce soir on fait quoi ? On joue où ? ».
Et bien normalement, ce soir, on est « off » à Nashville pour faire les touristes avant le concert du lendemain (à Nashville). Et on doit aller au NAAM, grand raout des pros de l’équipement musical auquel nous conviait gentiment Jeff Nolan, qui venait depuis Orlando nous rejoindre à Nashville pour faire le concert avec nous, soit le kiff ultime puisque je suis fan et qu’on s’était jamais rencontrés en vrai.
Mais finalement le très cool Austin de Hangdog Hearts, avec qui on avait partagé l’affiche au Chopin Theatre de Chicago, nous a proposé il y a deux jours d’aller jouer à Brownsburg (Indiana), ville banlieue d’Indianapolis, où ils allaient finir leur tournée d’été.
On se voyait mal refuser une date de plus, vus les haut niveaux de gaule-kiff qu’on se prenait depuis le début. Et ce même si ça nous (et surtout me) faisait un peu rebrousser chemin avant de repartir pour Nashville.
wastemen highway steak and shake

Photo : aller manger une salade dans un Steak and Shake. Sexy.

On arrive donc à Brownsburg, Indiana, après une petite pause dans un Steak'n'Shake.
C’est pas hyper citadin. Pas hyper campagne. Par contre c’est hyper étendu (au sens de « étalé »), avec des rues comme toutes celles du middle-west, rien de spécial.
Le lieu est über-cool. On peut fumer dedans, bienvenue en 1997. C’est samedi et il y a déjà pas mal de monde sur le coup des 18h00. Ca se présente bien. En plus Austin et sa bande sont d’ici, leur dernier concert de tournée à la maison, c’est l’assurance de jouer devant une salle garnie, d’autant plus qu’il nous laisse jouer tête d’affiche.
jose and the wastemen brownsburg stone's throw
Photo : Le calme avant la tempête.

On a droit à une quota de ministre au bar, et les gens sont ravis de discuter avec nous. La salle qui peut accueillir facilement 250 personnes est bien équipée et bien foutue. Tout s’annonce pour le mieux.
A l’heure de monter sur scène on a quelques IPAs (la nouvelle bière à la mode aux USA) derrière la cravate. Sauf Felix, qui est la sagesse même, option sécurité 4 fromages. On va sur scène en sirotant entre une MILF en manque et un vétéran de Desert Storm, ça gère pépère. On en a bus d’autres.
Soda puis The Hangdog Hearts ont fini leurs sets. A nous d'attaquer, avec « Hello There », la reprise de Cheap Trick.
jose and the wastemen brownsburg stone's throw show concert
Photo : promis lers gars, la prochaine fois on jouera de la Country.

Je sens que ça ne prend pas. Assez rapidement. Les autres titres n’arrangent rien, et « Go Fuck Yourself » trouve un accueil pour le moins mitigé, qui voit une grande partie du public sortir de la salle pour aller se réfugier sur la grande terrasse arrière.
Toussotement.
Pourtant les autres fois (et celles à suivre) les gens étaient plutôt enclin à brailler le refrain avec nous. Là, pas du tout. Il doit rester environ 8 personnes. J’essaye de tchatcher un peu entre les morceaux pour raccrocher les wagons. D’ailleurs avant d’arriver là-bas c’était le truc qui me stressait le plus. Et finalement c’est un des trucs que j’ai le plus apprécié : taper le bout de gras avec la salle, dans leur langue sans me prendre le front en sortant ce qui me passait par la tête, et des fois on s’est bien marré. Là, je vois que ça sert pas à grand chose, et qu’il vaut mieux en finir au plus vite. On a beau essayer de calmer le jeu en casant du Muddy Waters ou autres reprises plus pépouzes, nan, ce soir, ça marchera pas.
On finit le concert pareil. Pas mémorable. Vue l’ambiance et la quasi absence de public, le contraire serait étonnant. Pas catastrophique non plus. C’est juste le concert où tu te dis « bon, il en fallait un pas terrible, c’est lui, merci au revoir et au suivant !». A nos âges, on est plus à se remettre en question et à s’arracher les cheveux quand ça se passe pas super bien; ça arrive, c’est tout.
Je passe quand même au stand de merchandising, car il faut bien croûter et mettre de la sauce dans le Dodge. Les rares personnes qui passent nous font comprendre, sans animosité aucune mais de façon assez claire, que ici c’est plutôt un club country. Folk passe encore mon pote, mais ici c’est country les gars, okay ?
Okay. Mais pour le coup désolé je n’ai pas d’anecdotes à la Blues Brothers à raconter, dans lesquelles les gens nous hueraient, nous jetteraient des canettes, où l’on serait protégé par des grillages, et où ça finirait en cassage de chaises sur la gueule. Pourtant on a joué à Rock Island, la ville des Blues Brothers.
Non-non. On nous fait juste comprendre que ce qu’on a fait, c’est aussi pertinent que d’aller faire un happening grind-metal-core avec option « art contemporain » (celle où tu pauses un radis sur un moëllon) dans une fête antillaise où les gens attendent Zouk Machine pour faire du limbo.
Dont acte.
jose wastemen hangdog hearts brownsburg indiana rock show
Mais (ce mais est important car vous avez vu, avant , j’ai sauté une ligne, c’est bien fait hein ?!?) un gars improbable arrive au stand.
Enfin, improbable pour nous français. Pour là-bas, en Indiana, pas tant que ça.
Le gaillard, dans la trentaine, fait quasiment deux mètres. Il a une chemise blanche impeccable, brillante à te péter la rétine. Un grand chapeau Stetson flambant neuf. De jolies bottes lustrées. Un visage couleur cuivre, taillé au couteau, avec une belle moustache fine à la mexicaine, et des mâchoires carrées prêtes à dévorer un bœuf vivant. Un beau bébé athlétique, avec une carrure de Quaterback qui n’aurait pas besoin d’épaulettes, qui sent fort le parfum et engage la discussion par un suprenant :
« HEY GUYS GREAT !!!! IT WAS AMAZING ! INCREDIBLE ! »

Are you kidding me ?

Tu te méfies toujours. Là-bas il peuvent se servir de ce genre d’adjectifs pour parler d’un hot-dog qui est le même que celui de la veille, et qui est tout à fait banal. Ou d’une savonnette trouvée dans un 7/11.
Là-bas un truc normal, c’est AU MOINS « amazing ».
Donc bref je dis merci au gars et je le laisse dérouler.
« YOU GUYS CAN REALLY PLAY ROCK’N’ROLL I WANNA BUY ALL YOUR STUFF !».
Okay là, mec, tu m’intéresses.
Kesstu prends ? J’ten mets combien ?
Simple : il prend tout. T shirts, Cds, patches…
Et tous les modèles.
Et en double.
Je lui propose de lui payer un bière. Vu ce qu’il vient de nous filer,  on va marquer le coup, hein Niko & Alex ?!? Quand je veux marquer le coup j’appelle toujours Niko & Alex car ce sont deux charmants compagnons de route qui ne disent jamais non. En plus d’être des super-potes-bisous-poutous les gars vous me manquez.
Mais non, même pas besoin de lui raquer une bière, le mec a pensé à tout.
 « COME ON GUYS IT’S ON THE HOUSE ! I ORDERED SHOOTERS FOR YOU ALL ! »
Et effectivement une serveuse arrive avec tout un plateau de shooters whisky pour lui et nous.  Le mec, en plus, paye sa tournée.
Puis une deuxième.
Et il est toujours aussi enthousiaste. Ça fait plaisir. Ça sauve au moins un peu de dignité de la soirée. Et il propose une troisième tournée.
Hum… Bon, là, mon grand, il faut qu’on y aille, on va à Nashville demain, tout ça tout ça, alors on se fait la bise et on y va passque sinon je sens que tu vas faire copain avec nous et que on va sortir d’ici les pieds devant, et que demain ça va être douloureux.
On sort donc sur le trottoir devant la place, le Dodge est juste devant. Le luxe.
Je pose aux gars la question rituelle de chaque fin de soirée/concert pendant 3 semaines :
« Ouais okay donc euuuuuuh on y va mais euh ….on va dormir où ce soir au fait ? »
Et Austin de Hangdog Hearts de répondre, goguenard : « Man, you sleep at his place » en me désignant notre nouveau copain cow-boy.


Ah okay en plus on dort chez lui, c’est la totale.

Ce mec est manifestement un don du ciel.


Je me sens un coup de perfection, tu sais, ces moments où tout est cool et tout va bien se passer. On va chez lui ? Eh bien on n’a qu’à se suivre. Moi j’ai la flemme de conduire tous les jours, tout seul, et on doit en être au tiers du trajet global que je vais me cogner tout seul. Donc je me dis que là, pour ce soir, EXCEPTIONNELLEMENT je vais filer les clefs à quelqu’un, et me faire conduire après le concert. Le luxe de grosse star quoi. Comme en plus on sort de tournées de shooters, et que Soda nous a alerté tout du long sur le fait qu’en Indiana, ça rigole pas… Je remets donc les clefs à une fille qui connaît Alex et Austin et qui veut bien nous raccompagner (en tout bien tout honneur, cela va de soi). Et je me retourne vers notre cowboy cuivré en lançant un tonitruant 

« -ALRIGHT BUDDY ! WE GO TO YOU HOME ! ‘GONNA RIDE WITH YOU AND ALL THE MATES WILL FOLLOW, RIGHT ?!? »
-YEAH !!!!! »
Tout le monde est content, c’est la fête, dans 15 mn on est chez lui, on fait la teuf, on joue demain soir à Nashville, concert pas terrible ou pas ce soir c’est le trip de ma vie, mes copains sont géniaux, tout va bien, super, groovy, vive la vie !
J’accompagne donc le Cowboy jusqu’à son pick up, garé une vingtaine de mètres plus loin, pendant que les gars et la meuf qui conduit nous attendent pour nous suivre. Mon nouveau pote (désolé mais je n’ai pas retenu son prénom) me lance alors un  
« -HEY MAN YOU KNOW WHAT ?!!! »
- Mmmmm nooooo ? »
- I GOT THREE GUNS IN THE BACK OF MY TRUCK »
- Mmmm okayyyy coool yeah man yeah cool yeah».
Sûrement une façon de dire bienvenue, en mode « concours de quéquette », comme certains gars ailleurs sur la planète sont fiers de te dire qu’ils ont un yacht, une femme avec des faux seins, une playstation, ou un kit Polini avec carbu de 32 (choisis ton époque et ta classe sociale avec ces exemples), en faisant un burn avec leur moto ou en montrant leur Rolex.
Je m’installe à l’avant de son énorme pickup, aussi blanc et clinquant que sa chemise. On fait demi tour dans le parking, on passe devant les potos (« youhouuuuuu-coucou » avec la main) qui nous emboîtent la roue, et on se retrouve devant un feu rouge.
Direction la maison du cowboy.


Presssion sur la poitrine.


Grosse accélération. Corps qui part en avant. 
Cowboy a soit chaussé des chaussures en fonte, soit il essaye de passer le pied à travers le plancher. 


La suite au prochain épisode ...

12 sept. 2014

Malcolm


 Je profite de ma petite pause de midi pour vous raconter mon rêve de la nuit.
Je suis en vacances en Italie dans un village troglodyte. Je croise par hasard Malcolm Young, en pleine forme. Je suis comme un dingue et je lui demande donc s'il est bien rétabli (il a de graves soucis de santé et a dû quitter, provisoirement j'espère, AC/DC dont il est le fondateur et le cerveau). Il me dit que tout va bien à présent, qu'il va pouvoir reprendre, qu'il a hâte de remonter sur scène et que le prochain album va défoncer. On part se ballader en ville faire des disquaires vinyles, on est copain comme cochon et on discute de leur discographie, des pochettes (notament de FLY ON THE WALL et lui aussi ne comprend pas pourquoi la mouche est dans le Y et non pas dans le le O) , de la production de tel ou tel album (dont encore FLY ON THE WALL dont il dit en rigolant que c'est une merde finie), de matos (quel ampli pour Powerage par exemple ?). Je suis ultra-comme-un-dingue. A un moment on va prendre un café dan un boui-boui où il a manifestement ses habitudes. Il commande un immense café turc, je fais de même mais la tenancière réclame mon argent AVANT d'être servi, ce qui me fait tiquer. Malcolm me dit ne de ne pas faire attention, qu'elle est comme ça et il se marre. On continue à déambuler à droite à gauche dans la petite ville, et il me fournit anecdotes sur anecdote dans une bonne humeur totale. Je résume vraiment car dans mon rêve ça durait toute une journée. A la fin je dois rentrer en train, on s'embrasse, il me dit qu'on se voit au prochain concert en France, et qu'on tapera un bœuf sur du Muddy Waters pendant les balances.
Je me suis réveillé, et j'ai prié très fort que ce soit prémonitoire, avant tout pour ses ennuis de santé. //Sinon promis un de ces 4 je m'y mets pour faire un petit compte rendu de la tournée US+Canada avec les Wastemen. Je viens juste de récupérer enfin toutes les vidéos, accessoirement. Il ne reste plus qu'à trouver du temps ...