14 juin 2014

TEMPLES @ TINALS 2014


Je n'avais jamais entendu parler du THIS IS NOT A LOVE SONG FESTIVAL avant que je n'apprenne via les réseaux sociaux que TEMPLES passait là-bas.
Abasourdi par la qualité de leur prestation à Coaechalla que j'avais matée sur youtube (il a été retiré depuis, donc pas pas la peine que je vous fournisse un lien périmé...) je m'étais dit que aller voir ça gratos un jour férié, dans le sud, c'était un programme plutôt funky-fresh. Même si, comme certains le savent déjà, je conchie la production de leur album, qui retire aux chansons toute la substantifique moelle que l'on retrouve bien sur scène. Encore le coup d'un DA de label ou d'un manager super malin qui s'est dit "ah bein tiens comme vous êtes estampillés psyché (j'ai envie de dire, comme "tout le monde") on va faire une prod' à la Tame Impala, passque eux ça marche, CQFD."
Sauf que sur du TEMPLES, la prod' à la Tame Impala, ça fait juste chier. C'est inécoutable à la longue, point barre. Pour Tame Impala ça passe, peut-être parce que Tame Impala n'ont pas de chansons, mais seulement des airs ou des bribes d'idées (allez prends ça dans ta gueule, c'est gratuit.).
EDIT : gros mea culpa : l'album a été fait à la maison par le chanteur et le bassiste, et donc je suis d'un coup beaucoup moins vindicatif sur une production qui a du avoisiner les 13 euros, cf.cettte entrevue. Il  n'en reste pas moins que cette production "couvercle" à la mode ne me convainc guère, et fatigue à la longue.


On arrive donc au festival (en van, cela va de soi) en ce beau jeudi ensoleillé. Je croyais que c'était en centre-ville, pas du tout, c'est en fait dans une SMAC relativement excentrée qui s'appelle "Paloma"; dont je n'avais jamais entendu parler. Au vu de mon amour inconsidéré pour ces mouroirs (en général, je précise, EN GENERAL) de la musique, finalement rien de surprenant dans mon ignorance.

Il y a donc une scène en plein air qui accueille trois concerts gratuits par jour, et des bouts de la programmation du soir, panachée entre l'extérieur deux salles intérieures (de, au pif, 1200 et 300 places). Les deux salles intérieures étant hébergés dans un bâtiment surréaliste qui a dû couter aussi cher qu'il est réussi. Comme ce n'est pas toujours le cas, il n'est pas inutile d'apporter cette précision.
Le set de SPEEDY ORTIZ a commencé alors que nous errons de-ci de-là pour découvrir un site ma foi fort réussi, chaleureux et accueillant. Malgré (j'ai envie de dire "comme prévu") des prix prohibitifs pour de la bouffe format XXS, et une absence incompréhensible de merguez.
Car rappelons-le : festival EGALE merguez. Cherchez pas, c'est comme ça.
F = mb
² (Festival = merguez par bière au carré)
Promoteurs, organisateurs, n'oubliez jamais cette règle d'or.

Donc bon, SPEEDY ORTIZ, oui c'est sympi, c'est sympa, prenons une bière.
Fin de concert, verdict : je ne peux siffloter aucun air/riff/gimmick que j'aurais retenu, donc j'ai déjà oublié ce groupe, désolé les gars mais ce principe de base me revient de plus en plus comme un commandement inamovible.
On fait passer le temps en découvrant les ateliers "collier de fleurs", "badges à fabriquer soir-même", "sérigraphies à réaliser soi-même", "sex-toys à ...." ah non ils n'en ont pas encore, mais qui sait hein ?
Et puis un tour aux stands de vinyles aussi, mais bizarrement, je n 'ai rien acheté, malgré un alléchant Doctor John qui me faisait de l'oeil. On se prépare pour Temples (abdos, pompes etc.) afin d'être dans un timing optimum.
Les voilà, alors que le soleil commence à s'affaisser gentiment là-bas sur l'ouest qui m'attend cet été. Petit détour nerd, aujourd'hui les deux gratteux jouent sur des AC30 (sauf la 12 cordes Danelectro qui passe par ce qui semble être un Fender Deluxe), je suis donc ravi avant même que ça commence, car j'adore ces amplis, voilà, c'est fait je ne vous emmerde plus avec mes détails techniques à la con.
Quoique.
Puisqu'on a commencé par les détails du son, allons à fond dans le son : il est parfait, et ce dès les 10 première secondes. Certains ingé-sons doivent mettre parfois 30 minutes pour régler une reverb' sur une voix, parfois ils mettent 40 minutes à juste réaliser qu'on n'entend que la grosse caisse et le chant, mais non là, à la dixième seconde, le son est celui que tu pourrais avoir en mettant ta chaine hi-fi (et si t'en as pas, va vite en acheter une pour 100 balles tout compris chez Cash converter car ton iPod et ses brelogues à oreilles c'est de la merde, point barre) à burnes de chez burnes.
Puissant et dynamique, tout en restant clair.
Continuons technique,  instrumentale maintenant : aucun pain, aucun écart, tout est dedans. Dans le dedans du dedans, c'est à dire DANS le groove et TOUS ensemble. Tout ça sans jamais se regarder. Millimétré mais vivant. Ultra-impressionnant, parce que certains passages son super chauds à exécuter. Niveau voix, même niveau : tout est dedans, et les gars te font des tierces et des quintes aussi facilement que Bygmalion des fausses factures. Parlant de niveau, le groupe sait jouer (comme tous les grands groupes finalement) avec le niveau sonore : on passe allègrement d'un passage avec grosse basse fuzz saturée dans ta gueule à un passage dans lequel deux voix angéliques en mode falsetto caressent les ailes des oiseaux pour allez plus hauuuuuuuuuuuut c'est c'qu'il y a d'plus beauuuuuuuuu (ou quelque chose comme ça). 
C'est bien simple : tout est maîtrisé.
Limite trop si on est venu pour une ambiance rock'n'roll (pour ça il y a les BLACK LIPS qui sont en un -bon- sens l'inverse absolu de Temples, on en reparle plus loin).
Autre signe des grands groupes : un batteur hors du commun.

Je rappelle à ceux qui auraient loupé les cours sur l'indispensable batteur de génie,  la règle qui suit : tu peux avoir les meilleurs compos du monde, le meilleur son, le meilleur tout ce que tu veux, si t'as pas le batteur qui va avec, reste chez toi car ça ne sert à rien. Aucun grand groupe n'a un batteur en carton. Alors que pas mal de grands groupes ont des chanteurs/bassistes/guitaristes en carton, ou tout juste potables.
La preuve par 3 exemples (il pourrait y en avoir environ 300 000) : KISS, BLUE OYSTER CULT et les RAMONES sont des groupes que j'adore, mais ce ne sont pas de grands groupes car leurs batteurs sont en carton. Avec ce genre de phrases définitives, je vais encore me faire des potes.
Celui de KiSS il est même en succédané de carton éco-citoyen-recyclable, à tel point que même Danelectro n'en voudrait pas pour fabriquer son interlope "masonite".
AC/DC ? Led Zeppelin ? Beatles ? Pink Floyd ? King Crimson ? CCR ? 
Oui là y a du batteur et du grand groupe. 
Comme vous le voyez dans les références : le bon batteur ne se définit pas par un style ou une façon de jouer, et pour résumer cette digression dans la digression je dirai juste que ce sont des batteurs qui se mettent au service des chansons, et qui font que le groupe sonne tel qu'il sonne (il faudrait un livre entier pour épuiser ce sujet). 
Le batteur les mecs : LE BATTEUR.
Le BEAT.
Donc bon, TEMPLES, ils ont un putain de vrai batteur qui sait rester dans le fond du fond du fond du slip du temps (un peu à la façon de celui de BLACK CROWES dans un tout autre registre musical), qui sait avoiner quand il faut, qui sait retenir quand il faut, qui marque tout bien comme il faut avec son bassiste, c'est vraiment la colonne vertébrale du groupe.
Bassiste qui tombe des lignes de basse baroques à pleurer, qui sont toujours impeccablement agencées avec les autres instruments, en faisant (comme dans les 60s qu'ils ont manifestement bien étudié) un vrai instrument à part entière, et non pas "le machin sourd derrière qui renforce juste le côté massif du groupe" qui permet à notre ami l'ingé son de te faire tomber tous tes poils du cul en faisant joujou-mumuze avec ses putains de subs à burnes, transformant des NOTES en FREQUENCES indiscernables (sauf par tes intestins) ...
Notez que parfois il faut juste être "le machin sourd derrière qui renforce juste le côté massif du groupe", comme dans "A question isn't answered" (mon morceau préféré) où le passage à la fuzz est d'une rare puissance sur scène (sur le disque je vous accorde que ça pète moyen). Là encore, un musicien qui sert parfaitement les chansons.
Du côté des guitares, médusation totale : tout est parfaitement ciselé, ils savent faire des arpèges en nuances (ça se fait rare, faire des arpèges c'est pas JUSTE égréner des notes, il faut de l'âme dedans), ils savent faire péter quand il faut et comme il faut, avec juste ce qu'il faut d'effets (on ne tombe pas dans la débauche, un petit delay inversé quand il faut, un petit fuzz, ça suffit). Les variations de puissance apportent vraiment quelque chose à des chansons déjà extrêmement bien écrites. Quand il faut partir en impro, ça y part vraiment bien (même si on peut regretter que seule la guitare s'explore dans l'inconnu, basse et batterie gardant généralement les thèmes principaux pour que le gratteux/chanteur puisse repartir quand il veut).
De ce côté là il serait bon qu'ils se décoincent un peu le chibre, ne serait-ce qu'une fois dans le concert. Ce petit manque de folie peut rendre l'ensemble si ce n'est "froid", parfois un peu trop clinique.
Mais honnêtement, je cherche la petite bête. Et signalons que vu leur âge, la marge de progression et d'assurance reste proprement hallucinante (le groupe fête ses deux ans d'existence). Ce trop plein de retenue sur scène s'estompera surement avec la bouteille qu'ils prendront naturellement. Et c'est déjà incroyable de voir un tel niveau, à tous les niveaux, sur scène.
Et pourtant je ne vous ai pas encore parlé du chant. Parfait.
Que ce soit le chanteur (dont la voix est pourtant massacrée par la prod' sur l'album) ou les chœurs des deux autres, tout est en place, juste, beau, velouté, ensorcelant. Ça coule tellement tout seul que on en est vraiment comme deux ronds de flan : "on peut vraiment chanter aussi bien à trois sur une scène ? Vraiment ???". Et quand c'est magnifié par un ingé-son qui sait choisir et régler la bonne réverb' qui va avec, on plane très, mais alors très haut.
A part le trop plein de retenue, et un enchaînement discutable des trois chansons les plus "poppy 60s" ("Golden Throne" et "The Guesser" notamment) dans le set, franchement, je vois mal où et comment trouver le moindre défaut à leur prestation.
J'ai oublié de parler du guitariste qui fait aussi les parties de clavier, il est magique. Juste ce qu'il faut, quand il faut, comme il faut.
A un moment, j'avais les larmes qui coulaient toutes seules, je vous jure. 
Tout était à sa place. Eux, le soleil, le vent, le son, moi.
Et en tant que "vieux con qui en a vu d'autres", ça faisait longtemps.
Okay LE DUC FACTORY m'a scié l'année dernière au Willstock Jam, eh bien là Temples est allé encore plus loin, avec encore plus d'émotions.


Pour tous ceux qui clament à longueur de blogs, commentaires youtube ou facebook, que le groupe n'est qu'une resucée de groupe psyché 60s (Love, Pink FLoyd, 13th Floor Elevators revenant bien souvent) : non vous avez tout faux. Oui c'est fortement inspiré, ça en a beaucoup la saveur, mais si vous écoutez bien (attentivement avec un peu de culture musicale de bonne foi, pas du cliché, justement) vous verrez que les progressions harmoniques, la façon de jouer, etc. n'ont pas grand chose à voir avec les groupes cités. Déjà, ceux qui voient des rapports entre, par exemple, le premier 13FE et par exemple, l'album "Meddle" de Pink Floyd, j'ai envie de leur décerner une médaille. Il y a autant de rapport possible entre ces deux albums qu'entre Zouk Machine et Anal Cunt.
J'ai vu donc plusieurs fois des mecs dire que c'était du "sous 13th Floor Elevator", car pour avoir l'air cool, il faut citer 13FE à chaque bout de discussion indé-psyché.
Soyons sérieux, ça n'a juste aucun rapport. Accessoirement, soyons honnêtes, hormis la pochette de "The psychdeleic sounds of ..." que reste-t-il de 13th Floor ? Il m'est avis que si le groupe a été en grande partie oublié pendant 30 ans, ce n'est pas spécialement pour rien. Okay c'est frais, il y a tout l'enthousiasme et le grain de folie (dans le jeu) qui manque sans aucun doute à TEMPLES, mais niveau composition, je rappelle à tous ceux qui pensent que 13th Floor Elevator est un groupe psyché, que finalement c'est "juste" du rock rythm'n'blues (ce qui me va très bien hein, attention), avec des apparats psyché (pochettes zarbis, nom qui claque, et ce p'tit son qui gave dans toutes les chansons, le truc qui fait "wikouwikouwkijkou"), il y a (je suis désolé, je vais me faire huer) beaucoup moins d'explorations dans 13FE que dans la moindre chanson du Pink Floyd des débuts (ou que dans les seules 10 première secondes de "Tomorrow never knows" de vous-savez-qui).
Je me rappelle d'ailleurs que la première fois que j'ai écouté ce groupe je me suis "ah bon ? tout ce foin pour ça ?". Parlez moi de SPIRIT, là ok j'en vois vraiment du psychédélisme, de la recherche, de la prise de risque, du défrichage.
Je veux dire, 13FE c'est frais, mais c'est aussi psychédélique que, je sais pas moi, CANNED HEAT (que j'adore, pour le coup). Ca ne veut pas dire que c'est pas bien ou que je n'aime pas, mais enfin dans mon esprit, "psychédélique" ça va quand même plus loin que ça. Sauf si on veut rester dans le cliché, justement, du groupe 60s sur lesquels les gens dansent tels des zazous comme dans une séquence à la "Austin Powers". Bref. Avant de me faire empaler : oui j'aime bien 13th Floor Elevators, mais je ne vois pas le rapport avec Temples, je ne compare pas, pour moi ça n'a rien à voir.
J'ai aussi lu quelque part que c'était "comme si BB BRUNES essayait de faire du psyché".
Relisez cette phrase.
Respirez.
On fera aussi un débat sur ce que les gens entendent par "psyché" un jour aussi, parce que ça m'a l'air à la fois très défini (quand les gens en ont envie et pour le besoin de leur argumentation) et parfois bien vague. Il n'y a qu'à voir l'affiche du Austin Psyché Fest de cette année : manifestement tout ce qui est "cool" devient psyché. A tel point que ça pousse certains à faire n'importe quoi n'importe comment, comme à Berlin cette année.
Alors oui pour Temples, il y a l'imagerie qui gave (des monuments mystiques, des triangles comme s'il en pleuvait, des vidéos avec effet kaléidoscope cheaps) des sonorités qui "font penser à".
C'est sur que quand t'entends un mellotron ou une guitare 12 cordes, tu penses aux 60s : et alors ?
Les BYRDS n'auraient jamais écrit une chanson sur la gamme de "Shelter Song", ni 13th Floor fait des cassures rythmiques comme dans "Mesmerise" ou autre. Bref réécoutez 13FE et franchement, dites moi le moindre rapport. On est beaucoup plus sur quelque chose d'anglais, profondément. Et de "moderne" dans le jeu, les cassures rythmiques, les enchaînements de parties, les gammes utilisées et les progressions harmoniques. Les Inrocks ont tout faux quand ils parlent d'un "psychédélisme tendance Nugget’s Compilation". C'est garage psyché US, ça  n'a rien à voir.


Bon merde je suis parti un peu loin dans Temples et si je passe autant de mots pour les autres groupes, personne n'arrivera à la fin de cette bafouille. 
Donc mmm mm après Temples nous sommes allés voir mmmmmm ... lemme think ....
Ah non mais voilà. Normalement on devait voir rien du tout car nous n'avions pas de ticket. On a d'abord sauté sur le chanteur du groupe pour une photo souvenir. Je n'en avais jamais fait de ma vie avant celle ci, je vous jure, c'est pas faute d'avoir croisé déjà quelques artistes que j'adore, mais bon, je sais pas, j'avais jamais fait ça, et vous voyez, c'était pas plus mal car j'ai l'air super à l'aise comme vous le verrez à la fin de ce billet. En vrai, il fait encore plus jeune, si c'était possible.
Donc après cette séance midinette que j'assume totalement on est passé voir le merchandising et là qui vois-je ? L'interlope Etienne A., membre de RIEN, qui se fade le tour de Lee Ranaldo (qui entame la soirée payant juste après) et nous propose donc gentiment deux invitations. MERCI Etienne.
Il y a des journées comme ça, où tout va bien. Faut savourer.
Brefs résumés : 
LEE RANALDO & THE DUST : on se croirait en 97, et les (nombreux) fans de Sonic Youth se font dessus. Et si effectivement l'ensemble est assez cool, je ne suis pas plus transcendé que ça, passant toutefois un bon moment qui me rappelle mes années Radio Campus 90s.
THE FALL : Mister Maggo bourré avec la voix de Donald Duck est flanqué de deux batteurs dont on discerne mal la pertinence et le son. Bordélique, mais au sens ultra-chiant du terme. On a beau être culte de groupe culte, des fois faudrait juste voire à faire un bon concert, voire même un concert tout court. Là, c'est raté. Et je reste mesuré par rapport à cet article du Guardian qui conseillait gentiment d'arrêter la mascarade dès 2007.
CAMBODIAN SPACE PROJECT : une surprise qui rafraîchit, où quand une équipe disséminée aux 4 coins du monde balance un rockabilly chanté en cambodgien, emmenée par une chanteuse à la conviction contagieuse. Fraicheur de vivre, salle ravie et pas de danse à go-go.
THE BRIAN JONESTOWN MASSACRE : réussi, même si on se demande parfois si la débauche de guitares sur scène (5, rien que ça) est bien utile. Les fans ont dû être ravi; à titre personnel j'ai juste passé un bon moment sans non plus faire de salto-arrière extatique.
SUNNS : J'ai pas compris, ça ne m'a pas pris, je suis parti.
MOODOID : grosse flippe au départ (habits, paillettes, guitare Vox phantom, filles partout, jeu de scène surtravaillé). Puis finalement non. Après, je ne suis pas plus pris par le truc que ça mais il y a vraiment quelque chose. Et quoi qu'il en soit une super batteuse (qui à mon humble avis met à l'amende celle de Ty Seagall dont on parlera plus tard).
THE JOHN SPENCER BLUES EXPLOSION : pour le coup il n'y avait rien à voir puisque Môssieur ne voulait pas de face blanche, et qu'il n'y avait QUE de la face blanche. La prochaine fois, grosse star,  tu enverras un plan de feu (et/ou tu te payeras un ingé-son) au lieu d'engueuler l'ingé lumière de la salle tout au long du concert, lequel n'y est pour rien, et fait ce qu'il peut pour TON show de STAR.
Sinon bein c'est du JSBX, tendu, nerveux, mais pour moi trop plein de breaks sans rapports. Après avoir fait tous les autres concerts avant, on est moins frais aussi, j'en conviens.
Mais bon là ... non ... dans un festival de lumières seulement bleues et rouges, et seulement en contre, ça m'a gavé. Fausse note.

Pour le vendredi, on va faire ça sur un autre billet qui suivra juste après, parce que c'est ma foi bien trop long.
En attendant voici la photo où on n'a pas l'air coincé DU TOUT.

Ca ne se voit pas, mais là on est ULTRA content.
Ravis, la plénitude absolue.
Merci TEMPLES, merci TINALS.