8 oct. 2010

DIGGERS


Je vais pas le faire en une fois, car le sujet est vaste, complexe, touffu.
Mais il me tient à coeur : réhabiliter, ou en tous cas ré-expliciter une certaine pensée "libertaire" née à San Francisco dans les années 60, que l'on confond et mélange tout le temps à la "carte postale Hippie".
"Hippie" qu'il est devenu de bon ton de détester parce qu'on l'a justement confondu avec la carte postale que les media en ont faite. Surtout du côté des "punks" (ou plutôt post-post-post-posts punks) qui les détestent sans se douter qu'ils leur doivent à peu près tout. Et pensent très bêtement que tout le mouvement associé aux Hippies & Cie consiste en "être défoncé, avoir les cheveux longs, ne pas se laver", et autres arguments chocs dignes des cours d'écoles. 
Le DIY tel qu'entendu par les punks, est né à San Francisco en 1965/66, que vous le vouliez ou non. Et c'est déjà beaucoup. J'y reviendrai.
Parmi tous les groupes-groupuscules-activistes de cette scène foisonnante, il y avait les "DIGGERS", auxquels est consacré un livre que je viens tout juste de finir et que je vous recommande chaudement : "DIGGERS : Révolution et contre-culture à San Francisco 1966-1968" (que vous pouvez commander ici).
Il montre le foisonnement, les tiraillements, les rêves, les actions, la folie (?) d'une jeunesse qui prend conscience d'elle-même, de son pouvoir. Et agit, propose, questionne. 

En attendant, deux vidéos qui ne font pas du tout le tour de la question, mais qui je l'espère vous donneront l'envie de vous intéresser au DIGGERS et de lire ce livre.


On parlera bientôt d'autres zazous notoires de la même époque, les Merry Pranksters, au sujet desquels Gus Van Zant est en train de tourner son prochain film.
A vous les studios.

1 commentaire: