C'est pas pour faire le mec blasé, mais les après-midi avant les concerts, ça se ressemble toujours un peu.
Voilà pour situer l'ambiance.
(soyez patients il ya plein d'images aussi, mais A LA FIN sinon c'est super chiant à éditer).
T'arrives dans une salle SOMBRE ET FROIDE, tu bois des coups, t'as le temps de rien faire à part une balance, installer le merchandising, bouffer, essayer de discuter un peu avec tout le monde, tu joues (ça c'est cool), tu plies ton matos, le merchandising, tu fous tout dans le camion, tu vas a l'hôtel ou chez quelqu'un, tu repars le matin la tête dans le cul etc.etc.
Bon ben là on a eu droit à un plan bien différent.
Le lendemain du concert à Perigueux (avec ELDERBERRIES, donc on était pas frais le matin au réveil) on se dirige ver le WAGAS FESTIVAL vers Arcachon.
Sans se poser trop de questions quoi, le concert suivant, on va bien se marrer etc.etc.
Sauf que on arrive 3 heures après, et j'avais pas capté que c'était au bord de la mer (pardon, de l'Océan, le vrai truc quoi), à la dune du Pyla.
Le gars qu nous accueille, DIDJ, un ex de JMPZ, a l'air sur-cool. Bon déjà, quand t'es accueilli dans un camping au bord de l'Océan, qu'il fait super beau, forcément, ça détend.
On nous montre notre hébergement : deux mobile-homes sous les pins, juste derrière la fameuse dune du Pyla, donc.
- DIDJ: "bon on va à la plage, la compète va démarrer et on va pouvoir faire des 'runs' on fera les balances ce soir vous verrez c'est cool-no-problemo-riiiiiilax !!!"
Le mec qui te dit cash que les balances c'est CE SOIR et que donc tu vas pas niquer ton après midi dans un endroit froid et sombre, mais plutôt sur une plage, c'est très engageant.
Direction la plage après s'être fait offert sandwiches et coupons pour les bières.
J'avais oublié (ou pas fait gaffe) mais on joue dans le cadre d'une compétition de parapente.
Donc là au lieu de moisir dans un endroit sombre, froid, à siroter des bières tièdes, on mate des parapentes face à la mer, avec une bière FRAICHE, les pieds nus dans le sable, sous un soleil de plomb.
Accessoirement, il y a des filles en bikini, et la seule ombre au tableau est un DJ qui mixouille une bouillie Drum'n'bass-raggagouille-tip-hopesque un peu faisandée. Mais bon.
Le fameux DIDJ, tout bronzé, le cheveu fou-fou et la banane continuellement scotchée au milieu du visage, nous invite à aller faire un tour avec lui.
Oulah oulah.
Je vais attendre patiemment, je suis un peu flippé comme mec, et avec ma peur de l'avion , mon vertige etc. je me dis "hors de question"..
Dennis se lance en premier suivi par Jean (un grenoblois hautement recommandable qui nous accompagne sur cette date avec SLY "Mirouf" de SLY AND THE GAYZ")
Quand je vois la tête de Dennis a son retour de dans les airs, je finis ma bière FRAICHE sous le SOLEIL en tirant NÉGLIGEMMENT sur ma clope, et déclare l'air de rien:
"Bon allez j'y vais maintenant sinon j'irai jamais"
Je sais pas ce qui m'a pris, un retour de sandwich Daunat®, cette fameuse bière FRAICHE, les embruns de l'Océan ...
Bref je suis parti voir DIDJ, qui me sangle, et pas le temps de réfléchir on court et zou.
Je vole.
Magique.
Honnêtement, si vous avez l'occase d'en faire, faites en. Si vous n'avez pas l'occase, provoquez-la.
Surtout que c'est à mon avis moins flippant de commencer là, au bord de l'Océan et sur les dunes, qu'en Haute-Montagne avec 1.000 mètres de gaz d'emblée sous toi pour te mettre dans l'ambiance "pipi-dans-ton-slip". Ceci dit pisser à 1.000 mètres d'altitude dans le vide en volant, il faudra que j'essaye, mais si possible pas dans mon slip.
Non là c'était tellement .... relax. Presque mystique hein.
Carrément mystique en fait, n'ayons pas honte de le dire.
Et ça fait EXACTEMENT comme quand tu voles dans tes rêves (si tu n'as jamais volé dans tes rêves j'ai envie de dire que tu as loupé quelque chose aussi). Une sensation de bien-être assez folle, comme un orgasme continu et ininterrompu.
Le vent a pas duré longtemps et mon vol a été malheureusement plutôt court. D'ailleurs après mon vol personne n'a pu enchainer. On a juste glandé sur la plage à prendre le soleil (Tony ressemblait à une glace Vanille-Fraise à la fin de la journée) en regardant les pros faire quelques "tricks" à ras du sol avec le peu de vent disponible, en sirotant de la bière FRAICHE tout en faisant semblant de comprendre ce que le présentateur disait dans le micro.
- "Et c'est Francis qui enchâine un Mac Twist qui envoie la prunelle woooooooooo après un super Waga woooooo-po-po-po-po-po il tape un super stabilo qui envoie l'pain ya-ya-ya-ya-ya-ya-ya attention le kilo d'sable dans les oreilles vas-y Francis fais hurler les poulies !!!"
Et le temps a passé comme ça, tranquille.
C'est fou de rien faire, parfois. Mais rien faire, il faut BIEN le faire.
Avec le soleil, le ciel bleu, l'odeur des pins, la mer, et le sable dans les doigts de pied (très important le sable dans les doigts de pied).
On a enchainé avec l'installation en 5 minutes du matos au bar du camping pour se donner bonne consience. Puis faire ensuite un ou deux apéro à nos mobile-homes, à l'ombre des pins.
Puis on est retournée manger sur la plage en regardant le soleil se coucher dans la mer. C'était beau comme sur une carte postale, avec tous les tons de orange et tout !
On est retourné tranquillement au bar du camping vers 22h30 où le technicien du lot devait juste raccorder le son pour la voix. On n'allait pas se faire chier à repiquer tout le reste non ?!? Faut pas déconner.
Le gars est finalement arrivé à la fraîche, sur le coup des 23h40, pépère.
Résultat, pendant une heure on a flippé notre race, surtout Denis, en scrutant le public familial qui finissait là son repas après la finale de la coupe de France retransmise en direct à la télé et gagnée par Bordeaux; le club du coin. Sans parler de la prise de bec avec le fils-de-rien de patron du camping qui a fait le cador avec Sly & Jean, nos deux jeunes accompagnateurs pour une histoire de squattage de marches à côté du baby-foot.
- "Attention hein vous êtes CHEZ MOI ICI et moi les artistes j'en ai RIEN à foutre alors tu la FERMES et tu dégages parce que moi les fortes têtes j'ai un remède pour eux tu as compris tu as compris hein TU AS COMPRIS ?!?!."
Je l'ai regardé fixement. Longtemps, en respirant bien fort. Par le nez (vieille technique Sioux).
DIDJ faisait de grands signes de tête derrière le tocard; à base de "on s'écrase et on file 5 mètres plus loin les gars parce qu'on va pas casser l'ambiance hein".
Mais moi je lui aurais quand même bien pété le nez à ce gros FILS DE PUTE (fallait que ça sorte finalement, désolé) qui faisait le cador à l'haleine de pastis, devant des merdeux de 20 ans doux comme des agneaux.
Pour me calmer j'ai bu 5 bières d'affilée et quasiment un paquet de clopes.
Dennis se chiait presque dessus en ressassant les visions d'apocalypse de bimbo-MILFs-cagoles-crypto-bonasses (®) en train de siroter un Daikiri à côté de leurs maris bedonnant s et cocus, qui savouraient la victoire de Bordeaux à grands coups de rosé frelaté, au milieu de jeunes en goguette qu'on imaginait sortis tout droit d'une Renault Fuego tunée. On a essayé de dédramatiser la situation improbable. S ans trop y croire.
Et puis il a bien fallu jouer. Et finalement, ça s'est carrément BIEN passé. Les participants au festival de parapente se sont amassés vers la "scène" (à savoir le coin du comptoir) et ont passé un bon moment, nous aussi. Dennis, sur-concentré à MORT sur sa caisse-claire pour pas avoir à regarder le public, en a pété sa peau de caisse claire avec entrain, finissant le concert sur les toms sans que personne ne remarque rien (et surement pas moi, pété comme un coin).
Après, on a joué au flipper et au baby-foot, puis on est rentré dans nos mobile-home avec le sentiment du devoir improbable accompli. Sur le coup des 3h00 on se mettait dans nos jolis pieux.
Le lendemain matin on a pris un petit déjeuner au bord de la plage. Ça sentait bon les pins.
Et à 10h00 j'enchainais les trains merdiques pour rentrer à Paris.
Et sans grande surprise ça sentait pas les pins du tout, à Paris.
Mais au moins il faisait beau, ce qui arrive environ 11 jours sur 365 dans la capitale. Alors malgré la fatigue on est allé avec la famille au parc des buttes-chaumont, avec Pascale et Laura, deux chouettes filles du boulot.
Allongé dans l'herbe, je regardais le ciel, puis ma fille.
Puis ma fille, puis le ciel.
Ou l'inverse.
Des messages passaient.
Je les aurais écoutés, on aurait déménagé le lendemain dans les Landes, en plaquant tout.
Et puis finalement je ne me suis pas écouté.
L'âge, sans doute.
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Voilà pour situer l'ambiance.
(soyez patients il ya plein d'images aussi, mais A LA FIN sinon c'est super chiant à éditer).
T'arrives dans une salle SOMBRE ET FROIDE, tu bois des coups, t'as le temps de rien faire à part une balance, installer le merchandising, bouffer, essayer de discuter un peu avec tout le monde, tu joues (ça c'est cool), tu plies ton matos, le merchandising, tu fous tout dans le camion, tu vas a l'hôtel ou chez quelqu'un, tu repars le matin la tête dans le cul etc.etc.
Bon ben là on a eu droit à un plan bien différent.
Le lendemain du concert à Perigueux (avec ELDERBERRIES, donc on était pas frais le matin au réveil) on se dirige ver le WAGAS FESTIVAL vers Arcachon.
Sans se poser trop de questions quoi, le concert suivant, on va bien se marrer etc.etc.
Sauf que on arrive 3 heures après, et j'avais pas capté que c'était au bord de la mer (pardon, de l'Océan, le vrai truc quoi), à la dune du Pyla.
Le gars qu nous accueille, DIDJ, un ex de JMPZ, a l'air sur-cool. Bon déjà, quand t'es accueilli dans un camping au bord de l'Océan, qu'il fait super beau, forcément, ça détend.
On nous montre notre hébergement : deux mobile-homes sous les pins, juste derrière la fameuse dune du Pyla, donc.
- DIDJ: "bon on va à la plage, la compète va démarrer et on va pouvoir faire des 'runs' on fera les balances ce soir vous verrez c'est cool-no-problemo-riiiiiilax !!!"
Le mec qui te dit cash que les balances c'est CE SOIR et que donc tu vas pas niquer ton après midi dans un endroit froid et sombre, mais plutôt sur une plage, c'est très engageant.
Direction la plage après s'être fait offert sandwiches et coupons pour les bières.
J'avais oublié (ou pas fait gaffe) mais on joue dans le cadre d'une compétition de parapente.
Donc là au lieu de moisir dans un endroit sombre, froid, à siroter des bières tièdes, on mate des parapentes face à la mer, avec une bière FRAICHE, les pieds nus dans le sable, sous un soleil de plomb.
Accessoirement, il y a des filles en bikini, et la seule ombre au tableau est un DJ qui mixouille une bouillie Drum'n'bass-raggagouille-tip-hopesque un peu faisandée. Mais bon.
Le fameux DIDJ, tout bronzé, le cheveu fou-fou et la banane continuellement scotchée au milieu du visage, nous invite à aller faire un tour avec lui.
Oulah oulah.
Je vais attendre patiemment, je suis un peu flippé comme mec, et avec ma peur de l'avion , mon vertige etc. je me dis "hors de question"..
Dennis se lance en premier suivi par Jean (un grenoblois hautement recommandable qui nous accompagne sur cette date avec SLY "Mirouf" de SLY AND THE GAYZ")
Quand je vois la tête de Dennis a son retour de dans les airs, je finis ma bière FRAICHE sous le SOLEIL en tirant NÉGLIGEMMENT sur ma clope, et déclare l'air de rien:
"Bon allez j'y vais maintenant sinon j'irai jamais"
Je sais pas ce qui m'a pris, un retour de sandwich Daunat®, cette fameuse bière FRAICHE, les embruns de l'Océan ...
Bref je suis parti voir DIDJ, qui me sangle, et pas le temps de réfléchir on court et zou.
Je vole.
Magique.
Honnêtement, si vous avez l'occase d'en faire, faites en. Si vous n'avez pas l'occase, provoquez-la.
Surtout que c'est à mon avis moins flippant de commencer là, au bord de l'Océan et sur les dunes, qu'en Haute-Montagne avec 1.000 mètres de gaz d'emblée sous toi pour te mettre dans l'ambiance "pipi-dans-ton-slip". Ceci dit pisser à 1.000 mètres d'altitude dans le vide en volant, il faudra que j'essaye, mais si possible pas dans mon slip.
Non là c'était tellement .... relax. Presque mystique hein.
Carrément mystique en fait, n'ayons pas honte de le dire.
Et ça fait EXACTEMENT comme quand tu voles dans tes rêves (si tu n'as jamais volé dans tes rêves j'ai envie de dire que tu as loupé quelque chose aussi). Une sensation de bien-être assez folle, comme un orgasme continu et ininterrompu.
Le vent a pas duré longtemps et mon vol a été malheureusement plutôt court. D'ailleurs après mon vol personne n'a pu enchainer. On a juste glandé sur la plage à prendre le soleil (Tony ressemblait à une glace Vanille-Fraise à la fin de la journée) en regardant les pros faire quelques "tricks" à ras du sol avec le peu de vent disponible, en sirotant de la bière FRAICHE tout en faisant semblant de comprendre ce que le présentateur disait dans le micro.
- "Et c'est Francis qui enchâine un Mac Twist qui envoie la prunelle woooooooooo après un super Waga woooooo-po-po-po-po-po il tape un super stabilo qui envoie l'pain ya-ya-ya-ya-ya-ya-ya attention le kilo d'sable dans les oreilles vas-y Francis fais hurler les poulies !!!"
Et le temps a passé comme ça, tranquille.
C'est fou de rien faire, parfois. Mais rien faire, il faut BIEN le faire.
Avec le soleil, le ciel bleu, l'odeur des pins, la mer, et le sable dans les doigts de pied (très important le sable dans les doigts de pied).
On a enchainé avec l'installation en 5 minutes du matos au bar du camping pour se donner bonne consience. Puis faire ensuite un ou deux apéro à nos mobile-homes, à l'ombre des pins.
Puis on est retournée manger sur la plage en regardant le soleil se coucher dans la mer. C'était beau comme sur une carte postale, avec tous les tons de orange et tout !
On est retourné tranquillement au bar du camping vers 22h30 où le technicien du lot devait juste raccorder le son pour la voix. On n'allait pas se faire chier à repiquer tout le reste non ?!? Faut pas déconner.
Le gars est finalement arrivé à la fraîche, sur le coup des 23h40, pépère.
Résultat, pendant une heure on a flippé notre race, surtout Denis, en scrutant le public familial qui finissait là son repas après la finale de la coupe de France retransmise en direct à la télé et gagnée par Bordeaux; le club du coin. Sans parler de la prise de bec avec le fils-de-rien de patron du camping qui a fait le cador avec Sly & Jean, nos deux jeunes accompagnateurs pour une histoire de squattage de marches à côté du baby-foot.
- "Attention hein vous êtes CHEZ MOI ICI et moi les artistes j'en ai RIEN à foutre alors tu la FERMES et tu dégages parce que moi les fortes têtes j'ai un remède pour eux tu as compris tu as compris hein TU AS COMPRIS ?!?!."
Je l'ai regardé fixement. Longtemps, en respirant bien fort. Par le nez (vieille technique Sioux).
DIDJ faisait de grands signes de tête derrière le tocard; à base de "on s'écrase et on file 5 mètres plus loin les gars parce qu'on va pas casser l'ambiance hein".
Mais moi je lui aurais quand même bien pété le nez à ce gros FILS DE PUTE (fallait que ça sorte finalement, désolé) qui faisait le cador à l'haleine de pastis, devant des merdeux de 20 ans doux comme des agneaux.
Pour me calmer j'ai bu 5 bières d'affilée et quasiment un paquet de clopes.
Dennis se chiait presque dessus en ressassant les visions d'apocalypse de bimbo-MILFs-cagoles-crypto-bonasses (®) en train de siroter un Daikiri à côté de leurs maris bedonnant s et cocus, qui savouraient la victoire de Bordeaux à grands coups de rosé frelaté, au milieu de jeunes en goguette qu'on imaginait sortis tout droit d'une Renault Fuego tunée. On a essayé de dédramatiser la situation improbable. S ans trop y croire.
Et puis il a bien fallu jouer. Et finalement, ça s'est carrément BIEN passé. Les participants au festival de parapente se sont amassés vers la "scène" (à savoir le coin du comptoir) et ont passé un bon moment, nous aussi. Dennis, sur-concentré à MORT sur sa caisse-claire pour pas avoir à regarder le public, en a pété sa peau de caisse claire avec entrain, finissant le concert sur les toms sans que personne ne remarque rien (et surement pas moi, pété comme un coin).
Après, on a joué au flipper et au baby-foot, puis on est rentré dans nos mobile-home avec le sentiment du devoir improbable accompli. Sur le coup des 3h00 on se mettait dans nos jolis pieux.
Le lendemain matin on a pris un petit déjeuner au bord de la plage. Ça sentait bon les pins.
Et à 10h00 j'enchainais les trains merdiques pour rentrer à Paris.
Et sans grande surprise ça sentait pas les pins du tout, à Paris.
Mais au moins il faisait beau, ce qui arrive environ 11 jours sur 365 dans la capitale. Alors malgré la fatigue on est allé avec la famille au parc des buttes-chaumont, avec Pascale et Laura, deux chouettes filles du boulot.
Allongé dans l'herbe, je regardais le ciel, puis ma fille.
Puis ma fille, puis le ciel.
Ou l'inverse.
Des messages passaient.
Je les aurais écoutés, on aurait déménagé le lendemain dans les Landes, en plaquant tout.
Et puis finalement je ne me suis pas écouté.
L'âge, sans doute.
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Si c'est Bernard Laporte qui le dit ....
"Pas de paparazzi siouplait, là on va s'installer dans nos loges ! Respectez notre boulot messieurs putain !" (à droite DIDJ est inquiet : les bières sont-elles assez fraîches ???)
Vue des loges: la dune du Pyla.
"Putain les mecs c'est chelou ça sent pas la pisse froide et ya du soleil !"
"Hein quoi ? Aller faire les balances ? AHAHAHAHAH ......pardon. Une bière fraiche ET pression, si ça me dit DIDJ ? Mais grave mec, envoie !!!!"
A gauche Dennis Cracker prêt à concurrencer Icare pour la première fois de sa vie.
A droite DIDJ est inquiet : la bière est-elle VRAIMENT assez fraîche ?
"Putain il fauit chaud. J'irais bien passer trois heures à écouter une balance de batterie à fond dans une pièce froide où il y a rien à faire. Non j'déconne. Ouais-ouais une autre bière FRAICHE ça roule; merci Tony."
DIDJ est inquiet : Francis va-til pouvoir péter un Stabilo après son Mac-Twist ?!?
Pendant ce temps, les balances des guitares ont l'air de plutôt bien se passer.
- "Et si on allait faire les balances ?"
- "RhhhhaaAAAaaaaaA ta GUEULE !!!!"
"Ouais ouais on arrive, on se la pète juste encore 5 minutes."
JEU CONCOURS : que font et que disent ces personnages ? Un sac de plage FIRECRACKERS pour la meilleur réponse (c'est pas une blague)
"Et yipeeeee-oh en route pour le bar !"
(cette photo aurait pu faire un première page de VICE sans problème)
"Et yipeeeee-oh en route pour le bar !"
(cette photo aurait pu faire un première page de VICE sans problème)
Et là c'est le choc. Dans 10 secondes on attaque. La foule en liesse parait prête à en découdre pour un concert maximum-rock-high-energy à faire voler mémé dans les orties.
Et finalement on "envoie le pain" comme ils disent à la dune du Pyla (on notera la finesse du design du transat plastique).
merci le Wagas festival, merci DIDJ!
http://wagas-festival.com/
Non mais c'est beaucoup trop beau!! Tutut! Les photos sont...ENORMES!!! Et sinon Yann, Dennis, et Tony devaient surement avoir bu de l'eau mer....ils ont perdu la tête!ahahah! Il ne devait plus y avoir de bière qui sait...
RépondreSupprimerENORME. ELU ARTICLE DE L'ANNEE
RépondreSupprimerOlalala magique! EEEENNNOOOORRRMMME! Mon dieu c'est incroyable l'article culte que tu peux faire avec quelques photos et une journée pas tout à fait habituelle...
RépondreSupprimeret pour le jeu concours, ma foi je n'ai pas trop d'idées...ces 3 personnages flous semblent etre dans leur état normal...j'ai tout simplement envie de dire que Mr glace vanille-fraise fesait la gogo danceuse et que les 2 autres ne trouvant pas de quoi s'hydrater dans ce désert de sable priaient dieu de leur envoyer un pack de 6...
elsa
Ils font un remake "No man's landes" honteusement pompé sur la mythique pub Perrier de fin 90 (je crois). Celle là quoi http://www.youtube.com/watch?v=cMqRxNOFNvU.
RépondreSupprimerRassure-toi Sébastien j'ai eu la chance de passer une semaine à Hossegor pour le mariage d'un pote. A mon retour, après 12h de train (si, si 12h) j'ai bien failli me jeter sous le tram.
Les landes c'est maginifique, qu'est ce qu'on s'emmerde en ville!!???
Quant aux balances j'ai maintenant adopté une philosophie: tant que je m'entends tout va! Quand j'ai besoin des autres je tends l'oreille on stage et ça le fait. Du coup jéj (mon basiste) a les boules car quand il vient me voir sur scène il s'entend plus.Il est vrai que je ne chante pas aussi ;-)
Ah bin non c'est début 90 (1991) apparemment, putain je vieillis!!
RépondreSupprimerPas mal le coup du remake Perrier. TOny est crédible en lion en plus. J'attends plus de suggestions avant d'attribuer le lot magique. Sinon ta position sur les balances est celle de tout sage qui se respecte. Pour le chant je conseille le petit bouchon qui va bien pour s'entendre un minimum mais c'est vrai que c'ets le seul truc un peu chiant (mais bon, hein). Sinon les Landes ahlalalalal j'etais DEJA fan ,mais après deux ans à Paris ça met bien la claque.
RépondreSupprimerPutain, c'est beau les Landes ! ça fait un bail que j'y suis pas allé...
RépondreSupprimerEt l'article, il "envoie le pain" ;)
ça du être une belle journée.
a droite sur la deuxième on dirait Bob Rock.
RépondreSupprimerCe que j'adore dans cet article c'est le mec qui dit" oula votre batteur est déja à 108 dB". Ludo m'avait raconté la même anecdote sur un de vos concert à la féline à Paris!" Ils avaient pas commencé à jouer que le mec du bar leur demandait de baisser le son au niveau de la batterie" Magic Dennis quoi!
RépondreSupprimerréponse au jeux concours : un remake de la planéte des singes (genre scène dans le desert ) avec à gauche l'Homme torse-nu exprimant toute sa bestialité , au milieu un amish quakers moitié mormon ( pour le côté block buster ricain ) et enfin à droite un transexuelle suedo-brésilien qui aime à montrer son petit nombril sexy .
RépondreSupprimerl'homme à gauche dit : araarrrghhhh .........!!!?
l'homme au centre dit : tremblez supo de satan !
l'(homme) à droite dit : je kois que la beach cé over there !
Top cool. Alors DIDJ, elles étaient finalement fraîches ces bières ?
RépondreSupprimerBz à tous
PP
putain comme ça donne envie d'etre au printemps ou en été ...
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