Le vendeur de guitares est con.
C’est comme ça. J’y peux rien, vous non plus. Et lui non plus apparemment.
Ça fait longtemps que j’ai eu le temps de m’en rendre compte puisque j’ai commencé la guitare il y a 20 ans (la préhistoire quoi). Ceci dit, aujourd’hui, avec l'avènement d'Internet et le succès de la vente en ligne, ils sont pires. Ce qui est un exploit.
Plus con que con c’est quoi ? Surcon ?
Plus con que con c’est quoi ? Surcon ?
Alors rectifions : le vendeur de guitare est SURCON.
Peut-être parce qu’il est frustré de pas être devenu le musicien qu’il aurait rêvé être, qui vole de stades en stades à bord d'un Boeing 747 aux couleurs de son groupe. Peut-être parce qu’il a le démon de voir des gens partir avec une gratte qu’il peut pas s’acheter. Peut être qu’il en a marre d’écouter QUE du NIRVANA ou du LED ZEPPELIN massacré par des débutants à longueur de journée (cliquez ici pour la séquence culte de Wayne’s World), sur des amplis pourraves (car quand tu essayes un guitare à 3.000 euros, le vendeur de guitare te la fait impérativement essayer sur le pire micro-ampli pourri de son magasin). Peut-être qu’il en a marre d’entendre « mais pourtant sur Thomann elle est à XXX euros de moins !?!! ». Peut être parce qu’il supporte pas d’être à chaque fois plus fort que toi à la guitare, et qu’il en soupire à mourir quand tu rates un "double-bend". Peut-être parce que t'y connais rien, et que lui il sait tout.
Peut être tout ça ensemble.
Mais on s’en fout, nous, le résultat est là : le vendeur de guitare est surcon !
FIRECRACKERS est en pause, et niveau basse, c’est bon merci j’ai ma "Thunderbird IV" de chez Gibson que rien au monde ne peut égaler. Dans mon nouveau projet je joue de la guitare … Donc en ce moment j’en joue énormément, et je m’intéresse à nouveau à l’instrument proprement dit.
Peut-être parce qu’il est frustré de pas être devenu le musicien qu’il aurait rêvé être, qui vole de stades en stades à bord d'un Boeing 747 aux couleurs de son groupe. Peut-être parce qu’il a le démon de voir des gens partir avec une gratte qu’il peut pas s’acheter. Peut être qu’il en a marre d’écouter QUE du NIRVANA ou du LED ZEPPELIN massacré par des débutants à longueur de journée (cliquez ici pour la séquence culte de Wayne’s World), sur des amplis pourraves (car quand tu essayes un guitare à 3.000 euros, le vendeur de guitare te la fait impérativement essayer sur le pire micro-ampli pourri de son magasin). Peut-être qu’il en a marre d’entendre « mais pourtant sur Thomann elle est à XXX euros de moins !?!! ». Peut être parce qu’il supporte pas d’être à chaque fois plus fort que toi à la guitare, et qu’il en soupire à mourir quand tu rates un "double-bend". Peut-être parce que t'y connais rien, et que lui il sait tout.
Peut être tout ça ensemble.
Mais on s’en fout, nous, le résultat est là : le vendeur de guitare est surcon !
FIRECRACKERS est en pause, et niveau basse, c’est bon merci j’ai ma "Thunderbird IV" de chez Gibson que rien au monde ne peut égaler. Dans mon nouveau projet je joue de la guitare … Donc en ce moment j’en joue énormément, et je m’intéresse à nouveau à l’instrument proprement dit.
Mais allons droit à l’anecdote, si vous le voulez bien.
Vendredi, j’avais du temps à tuer, il faisait beau, j’avais pas encore reçue ma nouvelle beauté : une GRECO "dark burst" de 1978 commandée au Japon avec les bons conseils de Grand Seb de DUSTER 71.
Je me suis dis « Fiston, il fait pas mauvais , si on allait à Pigalle essayer deux ou trois guitounes mmmmm ???? »
Je me suis répondu « Ouais, cool, let’s go, wasteman ».
Metro direction Blanche, pour se faire la rue de Douai puis remonter la rue Pigalle etc. Bref le trajet habituel.
Descendant donc rue de Douai je rentre dans le premier magasin "vintage". Non, je ne donnerai pas leur nom.
Dedans, deux vieux jouent du jazz sur des grattes incroyables, dont une ES 175 de toute beauté. Ma version Epiphone peut clairement aller se rhabiller ...
Le vieux qui a l’air de tenir le magasin ne me calcule même pas. Bon, ça a la rigueur, dans un magasin de gratte, c’est tout à fait normal.
Le jour où un vendeur de guitare te dit bonjour, c’est que tu t’es planté de porte, t’es rentré dans la boulangerie d’à côté. Je ne me formalise pas, histoire de leur faire comprendre que je suis de la partie. Ou un truc comme ça.
Je me suis dis « Fiston, il fait pas mauvais , si on allait à Pigalle essayer deux ou trois guitounes mmmmm ???? »
Je me suis répondu « Ouais, cool, let’s go, wasteman ».
Metro direction Blanche, pour se faire la rue de Douai puis remonter la rue Pigalle etc. Bref le trajet habituel.
Descendant donc rue de Douai je rentre dans le premier magasin "vintage". Non, je ne donnerai pas leur nom.
Dedans, deux vieux jouent du jazz sur des grattes incroyables, dont une ES 175 de toute beauté. Ma version Epiphone peut clairement aller se rhabiller ...
Le vieux qui a l’air de tenir le magasin ne me calcule même pas. Bon, ça a la rigueur, dans un magasin de gratte, c’est tout à fait normal.
Le jour où un vendeur de guitare te dit bonjour, c’est que tu t’es planté de porte, t’es rentré dans la boulangerie d’à côté. Je ne me formalise pas, histoire de leur faire comprendre que je suis de la partie. Ou un truc comme ça.
Je commence à contempler les beautés accrochées au mur, il y a vraiment du très lourd, et pas un seul prix n’est indiqué. Rien n’a l’air de dépasser 1970 donc j’imagine facilement les prix se composer de 5 chiffres. M’enfin bon, on sait jamais, et puis un coup de cœur -avec découvert à la clef- est vite arrivé.
Je regarde, je touche pas hein, je regarde juste; tordant le cou pour voir les références derrière les manches.
Le vieux me calcule toujours pas. Je commence à bloquer sur une Gibson Les Paul inconnue montée avec des "P90" , car ça fait partie des trucs que je cherche dans l’absolu.
Le vieux joue toujours ses plans jazzy foireux, et je sens qu’il s’impatiente, parce qu’il a arrêté de papoter avec son pote sur la qualité du "sustain" de son ES 175.
Je regarde, je touche pas hein, je regarde juste; tordant le cou pour voir les références derrière les manches.
Le vieux me calcule toujours pas. Je commence à bloquer sur une Gibson Les Paul inconnue montée avec des "P90" , car ça fait partie des trucs que je cherche dans l’absolu.
Le vieux joue toujours ses plans jazzy foireux, et je sens qu’il s’impatiente, parce qu’il a arrêté de papoter avec son pote sur la qualité du "sustain" de son ES 175.
Donc a priori la discussion va s’engager.
Bingo.
Avec un accent bizarre, mi-portugais-mi-sicilien, entre Garcimore et Le Parrain, il me lance sans me regarder :
Bingo.
Avec un accent bizarre, mi-portugais-mi-sicilien, entre Garcimore et Le Parrain, il me lance sans me regarder :
VENDEUR : « TOU cherches quelque chose ? »
MOI : « Non rien en particulier, je regarde juste, on sait jamais si j’ai un coup de cœur …. »
MOI : « Non rien en particulier, je regarde juste, on sait jamais si j’ai un coup de cœur …. »
Silence.
Il arête de jouer, et les deux vieux me fixent comme si j'étais un éléphant bourré qui serait rentré dans un magasin de porcelaine de luxe du XIII siècle. Sentant que c’est le moment de détendre l’atmosphère je lance un très convaincu :
MOI: « Elle est magnifique cette ES 175 … (celle sur laquelle il joue-voir photo) elle est de quelle année ?»
VENDEUR: « 54. »
Le « 54 » étant lancé sur un ton à faire givrer tout Paris en une seule seconde, et en me dévisageant des pieds àla tête. Étant habillé en mode total-grunge avec ma parka de l’armée défoncée, j’ai plus que l’impression qu’il me prend pour un clochard qui est venu se mettre au chaud qu’autre chose.
Genre « ça se voit pas que c’est le modèle de 54 petit con ? t’as pas reconnu sons sustain et sa finition ? Petit con ! ».
Je ne réponds pas, je sens qu’il n'attend pas de réponse de toutes façons .
Je continue à regarder les grattes aux murs, elles sont vraiment magnifiques.
Que du jamais vu.
Vers le fond du magasin à droite il y a une pièce ouverte au public, mais dont la lumière est éteinte. On distingue les grattes facilement. Il y a là de vieilles Telecaster, des Archtops en veux-tu en-voilà … mais c’est très sombre. Une Les Paul "Gold Top" -mon Saint Graal- semble m’appeler dans la pénombre.
Je me retourne vers le vieux et je lui demande tout guilleret :
MOI : « excusez moi Monsieur, il est possible d’allumer s'il vous plait ? »
VENDEUR: « Non, TOU peux pas allOUmer.»
Et il rigole.
Persuadé que c’est juste une blague, et que ma question a détendu l’atmosphère, je me dirige vers l’interrupteur pour allumer cette pièce aux trésors.
ERREUR.
VENDEUR: « NON TOU PEUX PAS ALLOUMER !!! »
Et là il rigole pas du tout, le vieux. Il a l’œil noir du milliardaire qui t’as surpris à vouloir pisser sur son Hummer ou son Van Gogh.
MOI: « Ah bon ?!? Pourquoi , elles sont pas à vendre ces guitares ?!? »
VENDEUR: « Si. Mais TOU peux PAS ALLOUMER.»
Silence.
Il arête de jouer, et les deux vieux me fixent comme si j'étais un éléphant bourré qui serait rentré dans un magasin de porcelaine de luxe du XIII siècle. Sentant que c’est le moment de détendre l’atmosphère je lance un très convaincu :
MOI: « Elle est magnifique cette ES 175 … (celle sur laquelle il joue-voir photo) elle est de quelle année ?»
VENDEUR: « 54. »
Le « 54 » étant lancé sur un ton à faire givrer tout Paris en une seule seconde, et en me dévisageant des pieds à
Genre « ça se voit pas que c’est le modèle de 54 petit con ? t’as pas reconnu sons sustain et sa finition ? Petit con ! ».
Je ne réponds pas, je sens qu’il n'attend pas de réponse de toutes façons .
Je continue à regarder les grattes aux murs, elles sont vraiment magnifiques.
Que du jamais vu.
Vers le fond du magasin à droite il y a une pièce ouverte au public, mais dont la lumière est éteinte. On distingue les grattes facilement. Il y a là de vieilles Telecaster, des Archtops en veux-tu en-voilà … mais c’est très sombre. Une Les Paul "Gold Top" -mon Saint Graal- semble m’appeler dans la pénombre.
Je me retourne vers le vieux et je lui demande tout guilleret :
MOI : « excusez moi Monsieur, il est possible d’allumer s'il vous plait ? »
VENDEUR: « Non, TOU peux pas allOUmer.»
Et il rigole.
Persuadé que c’est juste une blague, et que ma question a détendu l’atmosphère, je me dirige vers l’interrupteur pour allumer cette pièce aux trésors.
ERREUR.
VENDEUR: « NON TOU PEUX PAS ALLOUMER !!! »
Et là il rigole pas du tout, le vieux. Il a l’œil noir du milliardaire qui t’as surpris à vouloir pisser sur son Hummer ou son Van Gogh.
MOI: « Ah bon ?!? Pourquoi , elles sont pas à vendre ces guitares ?!? »
VENDEUR: « Si. Mais TOU peux PAS ALLOUMER.»
Silence.
Sur le ton d’un Waffen SS qui demande tes papiers en 1943, il enchaine :
VENDEUR: « TOU cherches quoi ? »
MOI : « Ben je sais pas, rien de particulier je voudrais déjà voir les guitares, moi je fonctionne au coup de cœur ».
Il a pas l’air de comprendre DU TOUT que je ne cherche pas un truc EN PARTICULIER.
Si tu cherches un truc en particulier, pourquoi tu viendrais dans un magasin ? Tu le chopes sur ebay d’occasion ou sur thomann en neuf !
Et si on savait ce qu’on cherchait à quoi serviraient les magasin de guitare ? A être de simple entrepôts ? Ça sert pas aussi à ESSAYER des guitares, un magasin de guitare ? A se faire un avis ? A comparer ?
Ben non, comme un con j’avais oublié. Le vendeur il veut vendre.
POINT.
Alors tu achètes ou tu sors. Capito ?
Et il a envie que je sorte, là, parce que j’ai pas une tronche ou une dégaine à pouvoir lui acheter quoi que ce soit, je le sens bien. Et je rappelle que je n'ai pas reconnu une "ES 175" de 1954.
Je suis donc un vrai rebut de l’humanité.
Je suis un peu comme deux ronds de flan. Je décide de pas me faire emmerder par ce vieux con. Je le regarde fixement, en me demandant si je vais pas lui faire tomber une guitare d’un de ses stands « sans faire exprès » ou carrément lui empoigner son ES 175 de 1954, et lui l’exploser sur la tronche pour lui en faire un joli collier. Son pote moufte pas.
Silence de mort de type « Saloon du Far West avant la baston générale ».
Je respire par le nez . Ma vieille technique.
Et je décide poireauter un max dans son magasin. J’inspecte toutes les grattes du plus près que je puisse. Limite les yeux DESSUS pour faire le connaisseur à qui on l’a fait pas (« mmmm….. je me demande si ces P90 sont d’époque … ce stop-bar a pas l’air d’être fait en aluminium …. Serait-ce donc une réédition de 63 ? »). Concrètement, je n’espère plus rien, à part le faire chier.
Lui, son jazz doubique, son pote amorphe et son magasin d’abruti. Je reste un bon quart d’heure, juste à réfléchir à ce que je vais pouvoir aller essayer ailleurs (« ah ouais tiens si j’arrivais à essayer une Tokai « Gold Top » version « Love Rock » avec les fameux P90 ?!? »).
VENDEUR: « TOU cherches quoi ? »
MOI : « Ben je sais pas, rien de particulier je voudrais déjà voir les guitares, moi je fonctionne au coup de cœur ».
Il a pas l’air de comprendre DU TOUT que je ne cherche pas un truc EN PARTICULIER.
Si tu cherches un truc en particulier, pourquoi tu viendrais dans un magasin ? Tu le chopes sur ebay d’occasion ou sur thomann en neuf !
Et si on savait ce qu’on cherchait à quoi serviraient les magasin de guitare ? A être de simple entrepôts ? Ça sert pas aussi à ESSAYER des guitares, un magasin de guitare ? A se faire un avis ? A comparer ?
Ben non, comme un con j’avais oublié. Le vendeur il veut vendre.
POINT.
Alors tu achètes ou tu sors. Capito ?
Et il a envie que je sorte, là, parce que j’ai pas une tronche ou une dégaine à pouvoir lui acheter quoi que ce soit, je le sens bien. Et je rappelle que je n'ai pas reconnu une "ES 175" de 1954.
Je suis donc un vrai rebut de l’humanité.
Je suis un peu comme deux ronds de flan. Je décide de pas me faire emmerder par ce vieux con. Je le regarde fixement, en me demandant si je vais pas lui faire tomber une guitare d’un de ses stands « sans faire exprès » ou carrément lui empoigner son ES 175 de 1954, et lui l’exploser sur la tronche pour lui en faire un joli collier. Son pote moufte pas.
Silence de mort de type « Saloon du Far West avant la baston générale ».
Je respire par le nez . Ma vieille technique.
Et je décide poireauter un max dans son magasin. J’inspecte toutes les grattes du plus près que je puisse. Limite les yeux DESSUS pour faire le connaisseur à qui on l’a fait pas (« mmmm….. je me demande si ces P90 sont d’époque … ce stop-bar a pas l’air d’être fait en aluminium …. Serait-ce donc une réédition de 63 ? »). Concrètement, je n’espère plus rien, à part le faire chier.
Lui, son jazz doubique, son pote amorphe et son magasin d’abruti. Je reste un bon quart d’heure, juste à réfléchir à ce que je vais pouvoir aller essayer ailleurs (« ah ouais tiens si j’arrivais à essayer une Tokai « Gold Top » version « Love Rock » avec les fameux P90 ?!? »).
Je l’entends respirer entre deux phrasés manouches insupportables, il essaye de m’oublier, et monte le son de son ampli. Peut-être dans l’espoir de me faire partir. « Lé Yeune clochard il sOUpportera pas OUNE trOUC à vraiment fort volOUME »
Eh-ben-vas-y monte le son mon pote, avant que ce soit ça qui me fasse dégager, le poules auront des dents en or, et les clampins comme toi seront aimables.
En gros c’est pas près d’arriver.
Il marmonne avec son pote.
Je regarde l'heure sur mon portable, autant se casser et aller essayer des trucs ailleurs. Je l’ai bien fait chier, on est quitte.
Je me dirige donc LENTEMENT vers la sortie sans dire un mot, et laisse sciemment la porte ouverte en sortant.
Comme de bien entendu, et sciemment attendu, il hurle :
Eh-ben-vas-y monte le son mon pote, avant que ce soit ça qui me fasse dégager, le poules auront des dents en or, et les clampins comme toi seront aimables.
En gros c’est pas près d’arriver.
Il marmonne avec son pote.
Je regarde l'heure sur mon portable, autant se casser et aller essayer des trucs ailleurs. Je l’ai bien fait chier, on est quitte.
Je me dirige donc LENTEMENT vers la sortie sans dire un mot, et laisse sciemment la porte ouverte en sortant.
Comme de bien entendu, et sciemment attendu, il hurle :
VENDEUR : « TOU FERMES LA PORTE !!!! »
Gonflé à bloc je reviens en direction de la porte grande ouverte, je passe la porte et lui lance du fond des poumons, en mots bien découpés, un superbe :
« VA----TE-----FAIRE-----FOUTRE ! »
Sur quoi je claque la porte en question, comme un malade que je suis surement, espérant secrètementla défoncer.
Mais en vain.
Zut.
Faudrait que je m’entraine ...
Je reprends ma route vers le magasin pile en face, sans me retourner, mais tendant l'oreille en espérant qu’il sorte me chercher des noises, afin de pouvoir vraiment lui faire un collier avec son ES 175. Mais non. A priori il reste a l’intérieur.
Crèves-y dans ton magasin, gros tocard.
Je pourrais vous faire des tartines avec moult autres expériences truculentes de ce type, mais je préfère la jouer participatif : j’attends avec impatience VOS anecdotes de vendeur de guitare débile, antipathique, inculte, agressif, abruti, endormi (certains cumulant même toutes ces qualités). Je sais que BILLY MONTOYA en a déjà des très gratinées, que j’attends avec impatience.
Allez, à vous !
Sur quoi je claque la porte en question, comme un malade que je suis surement, espérant secrètement
Mais
Zut.
Faudrait que je m’entraine ...
Je reprends ma route vers le magasin pile en face, sans me retourner, mais tendant l'oreille en espérant qu’il sorte me chercher des noises, afin de pouvoir vraiment lui faire un collier avec son ES 175. Mais non. A priori il reste a l’intérieur.
Crèves-y dans ton magasin, gros tocard.
Je pourrais vous faire des tartines avec moult autres expériences truculentes de ce type, mais je préfère la jouer participatif : j’attends avec impatience VOS anecdotes de vendeur de guitare débile, antipathique, inculte, agressif, abruti, endormi (certains cumulant même toutes ces qualités). Je sais que BILLY MONTOYA en a déjà des très gratinées, que j’attends avec impatience.
Allez, à vous !