Les noms des personnes du milieu musical ont été tronquées afin de préserver la vie des coupables.
J'y étais allé en 2003 (APPLE JELLY était en découvertes) et en 2004 (promo pour la sortie de ELEVATE NEWTONS THEORY).
Me revoilà donc à bloc pour FIRECRACKERS (promo du maxi en cours et démarchages pour l'album à venir), Dynamusic (l'asso où je bosse à mi-temps) et tant qu'à faire Un dimanche (le label).
Me revoilà donc à bloc pour FIRECRACKERS (promo du maxi en cours et démarchages pour l'album à venir), Dynamusic (l'asso où je bosse à mi-temps) et tant qu'à faire Un dimanche (le label).
C'est donc chargé comme un mulet que j'arrive dans le Cher en ce jeudi ensoleille. Il est 13 heures environ, et je trouve une place devant le Marlain, bar à haute teneur strategique dont nous reparlerons plus loin. Je file chercher mon pass (72 euros les 2 jours, autant optimiser) dans le nouvel espace pro. Totalement nul ce nouvel espace pro d'ailleurs : un hangar à la mauvaise déco gothico-cheap- à néons bleus du pire effet : ça te donne un teint de cadavre alors même que tu es frais comme un gardon.
Je ressors vite au soleil et me retrouve devant le stand plein-air de la CCAS où joue LIGA. Le monde est petit, je fais indirectement leur promo puisqu'ils sont sur compilation Cuvée Grenobloise 2006 éditée par Dynamusic. Je repère tout de suite B.A. , journaliste dans un grand magazine musical gratuit, qui a l'air de prendre son pied sur l'electro rock de nos chers grenoblois. On se fait la bise, je suis vraiment content de le revoir ("ahhlallalalal qu'est-ce qu'on s'était mis aux éditions précédentes et aux Francofolies 2004 hein ?!?!") On retrouve ensuite toute l'équipe du même magazine (sauf le grand chef retenu à Paris pour raisons de santé, on pense à toi S. ! ! !) et vraiment ça fait plaisir de revoir ces bons vivants et vrais amateurs de musique CM et le photographe PW.
PREMIER DEMI du festival. Apres, j'ai arrêté de compter.
Direction la Maison de la Culture pour un pot-rencontre région Rhône-Alpes regroupant élus et associations diverses (diffuseurs, producteurs, éditeurs, tourneurs, etc.) Intéressant. Mais le lieu de la réunion est assez improbable : on est debout au milieu d'un couloir/mezzanine A l'étage de La Hune . Bref.
Je fais mon tour promo à la fin de la réunion en donnant à la volée dossiers de presse, CDs promo, badges, plaquettes, bios .
Simo Billmister, notre fier manager, débarque donc au bon moment pour me rejoindre. Il porte un bermuda "armée saharienne" , une chemise "lumberjack" et un superbe « Stetson » bien courbe, d'une matière indéfinie. On risque pas de le louper, et moi de le perdre. Ceci dit mon look a l'air de faire son effet habituel puisqu'en 50 mètres on m'a déjà demande si j'étais Michael Moore ou Austin Powers environ 10 fois. Bref, les gens n'ont manifestement jamais vu de personnes avec des lunettes carrées, avec une barbe, et une casquette mousse.
J'aurais au moins servi à quelque chose en apportant un peu d'exotisme aux habitants du Cher.
Il se murmure qu'un pot alternatif a lieu vers le Marlain , à l'arrière du camion de lasso M. qui produit pas mal de bons concerts en Rhône-Alpes. On file directement là-bas vu que le "pot-rencontre" dont je viens de parler était surtout "rencontre" et que le pot, il fallait se le payer tout seul, ce qui est tout de suite moins intéressant..
Travelling avant, changement de décor : arrière de camionnette en plein air, vers le parking pro. Alcool à go-go, et GRATUIT s'il vous plait. Ils sont venus ils sont tous là . Je suis content de revoir JB, qui bosse dans une grande salle lyonnaise : il tient la grande forme malgré un abcès aux gencives qu'il soignera à la bière pendant trois jours, on reconnait les rockers.
Il y a du programmateur de salle, du promoteur : bref c'est reparti pour un tour promo mais bien détendu. On descend de 50 mètres et on se retrouve au Marlain, LE bar.
Pourquoi LE bar ? AHAHAHahahahaha (rire du mec qui se la raconte car il connaît les ficelles du métier, non-non-non pas le string de Régine).
Tout simplement parce qu'il est à 2 pas (vraiment) des salles "22" et "22 Est" réputées pour leur programmation sympa et leur bar cool . Et donc à 2 pas aussi du "Magic Mirrors" qui est le lieu de débauche post-concerts, où vous pouvez croiser un DA de Major, un acteur connu sous ectasy, des attachées de presse bourrées (pléonasme), des tourneurs speedés (naturellement ou pas), des artistes plus ou moins connus qui regardent partout pour voir si on les reconnaît. Bref un truc prout-prout mais bien sympa quand t'es bourré et que t'en a rien à foutre. Et vous l'aurez noté : j'en ai rien a foutre.
Je fais mon tour promo à la fin de la réunion en donnant à la volée dossiers de presse, CDs promo, badges, plaquettes, bios .
Simo Billmister, notre fier manager, débarque donc au bon moment pour me rejoindre. Il porte un bermuda "armée saharienne" , une chemise "lumberjack" et un superbe « Stetson » bien courbe, d'une matière indéfinie. On risque pas de le louper, et moi de le perdre. Ceci dit mon look a l'air de faire son effet habituel puisqu'en 50 mètres on m'a déjà demande si j'étais Michael Moore ou Austin Powers environ 10 fois. Bref, les gens n'ont manifestement jamais vu de personnes avec des lunettes carrées, avec une barbe, et une casquette mousse.
J'aurais au moins servi à quelque chose en apportant un peu d'exotisme aux habitants du Cher.
Il se murmure qu'un pot alternatif a lieu vers le Marlain , à l'arrière du camion de lasso M. qui produit pas mal de bons concerts en Rhône-Alpes. On file directement là-bas vu que le "pot-rencontre" dont je viens de parler était surtout "rencontre" et que le pot, il fallait se le payer tout seul, ce qui est tout de suite moins intéressant..
Travelling avant, changement de décor : arrière de camionnette en plein air, vers le parking pro. Alcool à go-go, et GRATUIT s'il vous plait. Ils sont venus ils sont tous là . Je suis content de revoir JB, qui bosse dans une grande salle lyonnaise : il tient la grande forme malgré un abcès aux gencives qu'il soignera à la bière pendant trois jours, on reconnait les rockers.
Il y a du programmateur de salle, du promoteur : bref c'est reparti pour un tour promo mais bien détendu. On descend de 50 mètres et on se retrouve au Marlain, LE bar.
Pourquoi LE bar ? AHAHAHahahahaha (rire du mec qui se la raconte car il connaît les ficelles du métier, non-non-non pas le string de Régine).
Tout simplement parce qu'il est à 2 pas (vraiment) des salles "22" et "22 Est" réputées pour leur programmation sympa et leur bar cool . Et donc à 2 pas aussi du "Magic Mirrors" qui est le lieu de débauche post-concerts, où vous pouvez croiser un DA de Major, un acteur connu sous ectasy, des attachées de presse bourrées (pléonasme), des tourneurs speedés (naturellement ou pas), des artistes plus ou moins connus qui regardent partout pour voir si on les reconnaît. Bref un truc prout-prout mais bien sympa quand t'es bourré et que t'en a rien à foutre. Et vous l'aurez noté : j'en ai rien a foutre.
Donc au Marlain, ce petit bar qui paye pas de mine, tu peux croiser tous les gens précités, pour qui c'est un peu le quartier général non-officiel. Cette année ils ont du être contents au Marlain. Le nouvel espace pro officiel étant vraiment naze, ça s'est pas mal rabattu là-bas. Donc là-bas rebelotte promo et coups à boire. Vous aurez compris que l'un va difficilement sans l'autre. Vraiment bon plan d'avoir gare la voiture à UN METRE de l'entrée : je peux aller chercher mes trucs au coup par coup. Je peux même faire essayer les t-shirts et donner la bonne taille ! On dira pas que je soigne pas la promo aux petits oignons.
Il doit être 19h bientôt et en un après-midi j'ai déjà pas mal bossé. Je vous passe le détail de personnes rencontrées car ça va pas forcement vous parler plus que ça mais en gros : salles, festivals, tourneurs ; le lendemain ça sera plus media et disque. Non je dis ça pour pas qu'on croit que j'ai fait QUE boire : ne niez pas, même parmi mes amis lecteurs il y en a qui le croient).
Il doit être 19h bientôt et en un après-midi j'ai déjà pas mal bossé. Je vous passe le détail de personnes rencontrées car ça va pas forcement vous parler plus que ça mais en gros : salles, festivals, tourneurs ; le lendemain ça sera plus media et disque. Non je dis ça pour pas qu'on croit que j'ai fait QUE boire : ne niez pas, même parmi mes amis lecteurs il y en a qui le croient).
On file avec Simo (qui a un succès vraiment boeuf avec son Stetson) tracter du FIRECRACKERS devant les salles (Indochine ; Dresden Dolls, Queen Adrina, Puppetmastaz .). On sticke tous les chiottes par la même occasion : le chiotte, c'est l'affichage captif par excellence : ta bitte tu la connais et tu vas pas la mater 107 ans pendant que tu te vides donc tu regardes quoi ? Les stickers.
On reste 5 ou 10 mn de chaque concert, pas plus faute de temps. Je reste encore étonné par le concert d'Indochine, ils ont un public hallucinant. En gros, des fans.
Mais fans de chez fans : leur Nicolas dis le moindre mot et c'est l'HYSTERIE (genre "bonsoir" / "OUAIIIIIIIIIIIIIIIIS" mais pas un OUAIS sympa ou juste chaleureux non-non un truc de mammouth quoi j'ai plus entendu de salle aussi en de lire et hurler aussi fort depuis longtemps. Le seul truc qui fait chier c'est que Indochine ils jouent leur morceaux. Alors forcément ça lasse un peu (moi, pas les fans qui en re-re-re-re-re-redemandent). On reste plus longtemps à Puppetmastaz. Y a pas à dire, c'est le meilleur truc Hip Hop du moment. En plus c'est frais-c'est fun, bref on s'éclate bien. Les B-boys et les quelques racailles d'opérette de la salle nous regardent avec un air ... euh ... ébahi.
Simo et son complet bermuda/chemise/Stetson , moi avec un triptyque jean/perf/casquette mousse dans un concert hip-hop ça passe pas inaperçu.
Place à Coldcut qui ravage bien aussi (avec de la video scratchée featuring Jimi Hendrix et Angus Young, respect). Mais on doit filer car il est bientôt 22h et on n'a pas encore mangé. Tartiflette salvatrice.
Direction le Marlain en s’arrêtant au 22 ouest, mais les groupes ne m'emballent pas plus que ça, des resucées assez fades du Peuple de l'herbe, la classe et les idées en moins. Donc au Marlain rencontres diverses, et bières. Tiens il est 2h00 on file au "Magic Mirrors" se finir mais déception : ça ferme. Incroyable. Bon on refile au Marlain pour que j'esssaye de trouver les gens de l'antenne Printemps de Bourges qui sauraient me dire où est le gîte dans lequel je suis censé dormir. Je sais que c'est à 5 km d'ici mais j'en sais pas plus, ayant oublié le plan chez moi. Et quand bien même je l'aurais eu j'aurais peut-être eu du mal à le déchiffrer vu mon état de fatigue avancé. Etat qui me fait dire que de toutes façons il serait peut-être malvenu de prendre le volant. Et puis elle est bien devant le Marlain la titine. Je demande donc à Simo si il peut m'héberger en loucedé dans son hôtel : il acquiesce. Nous nous dirigeons donc vers cet hôtel "juste à côtée de la gare" (je cite) . Ce que je ne savais pas c'est que la gare était, et est toujours a priori, à l'autre bout de la ville.
Il a fallu faire plusieurs arrêts aux stands pour arriver à bon port, et c'est fin cuit que je me jette à terre dans la chambre d'hôtel pour dormir du sommeil du juste. Il y avait bien deux autres lits mais ils étaient réservés aux filles bossant avec Simo, qui n'étaient pas encore arrivées, les coquines.
Leur réaction en ouvrant la porte une heure plus tard sera qualifiée de "touchante". Simo aurait recueilli un clochard ou un terroriste qu'il aurait pris moins cher : elles ont eu peur de se faire jeter ou d'avoir des embrouilles avec l'hotel à cause de ma présence dans leur chambre (à même le sol, je le rappelle). Simo leur a gentiment signalé que c'était moi ici, ou moi mort sur la route et il est allé à l'accueil régler à l'avance le problème histoire de décoincer les files. J'ai vécu cet épisode d'un oeil torve, comatant sur une moquette bon marche qui puait la poussière, engoncé dans mon perfecto, la bave aux lèvres.
Finalement je comprends leur réaction.
Sommeil.